| | | #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ |  |
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Kôta Natsuko
# Leader charismatique. ~
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 |  Sujet: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~  Sam 14 Aoû - 12:35 | |
| « Reviens, que j’te détruise un bon coup, toi ! »
Kôta s’emballait, une fois encore. Comme si à chaque fois qu’il sortait, il était obligé de se battre. Il était actuellement retenu par deux ou trois personnes. Ou peut-être même plus. Même lui ne faisait pas vraiment attention. Tout ce qui l’importait, c’était la baston. Seulement, ce soir, il allait devoir s’en passer. Il prit un certain temps avant de se calmer, et on put enfin le lâcher. Il décida enfin de quitter la boîte de nuit dans laquelle il se trouvait. Il était 3 heures du matin, alors que le leader rentrait habituellement aux alentours de 6 heures. Arrivé à la planque, il fit attention à ne pas réveiller les enfants perdus, et autres membres du gang, et il se posa doucement dans sa chambre. Il embarqua avec habilité une bière se trouvant dans un mini frigo, avant de se laisser tomber sur son lit. Commençant à boire, il se mit à penser. Et dernièrement, la seule chose à laquelle il pensait, c’était à Kanori. Ses yeux. Ses lèvres. Sa peau. Ses cheveux. Tout. Combien de fois il avait rêvé qu’elle soit JUSTE à lui, et rien qu’à lui ? Combien de fois il s’était ridiculisé en tentant de lui faire comprendre qu’il était carrément fou d’elle ? De toute façon, il savait que c’était peine perdue. Kanori le considérait juste comme un ami. Un bon ami, certes. Mais un ami pour le sexe, point. Finalement, le leader s’était habitué à cette idée. Comme si cela lui déplaisait de coucher avec elle ! Bière à la main, il finit par s’endormir aux alentours de 4 heures du matin …
Le lendemain, la bière s’était renversée sur lui. Super. L’odeur du repas de midi, et les bruits de la maison lui indiquèrent qu’il avait fait la grasse matinée. Il se leva, s’étira un bon coup, et se dirigea en premier vers la douche. Après une bonne douche bien chaude, il s’ébouriffa les cheveux, et s’habilla simplement : Un jeans, avec une chemise blanche aux manches courtes, laissant apparaitre son tatouage au bras droit. Tatouage qui était surement sa plus grande fierté ! Le leader traversa la vaste maison, faisant attention à bien saluer tous les membres de « Fairy Tail », terminant son chemin dans la cuisine, où il y trouva sa chère Cassie en train de lui préparer un petit quelque chose. Heureusement qu’elle était là. Il tapota doucement la tête de l’enfant perdue, la gratifiant d’un sourire, puis s’empressa de s’asseoir à la table, attendant le met de Cassie. Celle-ci lui apporta de la simple viande hachée à la tomate, suivie d’un Milkshake. De quoi le faire craquer ! Kôta s’empara d’une fourchette, et ne se fit pas prier pour commencer à manger.
« Qu’est-ce que je ferais sans toi, ma p’tite Cubby … »
Repas terminé, il termina sa discussion quotidienne avec Cassie. Discussion qui était, forcément, basée sur Kanori. Quoi que Cassie dise, Kôta détournait tous les sujets pour que Kanori soit concernée. L’enfant perdu devait en avoir l’habitude maintenant. Mais elle ne semblait pas être dérangée par cela. C’était une des raisons qui faisait que Kôta l’adorait. Mais il était temps pour lui de s’abonner à son activité préférée : La surveillance de Kanori ! En effet, il ne pouvait s’empêcher de garder un œil sur elle. Comme s’il avait besoin de connaitre ses moindres faits et gestes. Comme s’il avait besoin de savoir qu’elle allait bien, qu’il ne lui arrivait rien. Il passait donc la plupart de son temps à rôder autour du gang ennemi. Mais il s’en fichait. Surtout s’il pouvait se bagarrer, ou s’il pouvait finir dans un lit avec sa prétendue ennemie.
Le leader se leva, saluant amicalement Cassie, et la remerciant une nouvelle fois du magnifique repas, et se dirigea vers la sortie de la planque. Le rouquin emprunta un chemin qu’il connaissait sur le bout des doigts. Ce chemin menait à la villa de Kanori. Vous ne vous y attendiez pas, hein ? Il arriva à l’entrée du bâtiment, mais il ne s’arrêta pas là. Kôta ne rentrait jamais par la porte d’entrée, préférant éviter de croiser le chemin de la vilaine louve Allyson, grande rivale appartenant au gang « Verity ». Il préférait plutôt passer par la fenêtre de la chambre de sa FF, ayant plus de chances de la croiser peu habillée, et surtout de la croiser seule. Il se servit des trous qu’il avait créés dans le mur en enlevant des briques, sous la fenêtre de son amie, pour grimper jusqu’à la fenêtre de celle-ci. Silencieusement, il fit glisser la fenêtre vers le haut (Comme dans les films !) et il s’introduisit silencieusement et habilement dans la chambre. Il en avait tellement l’habitude ! Kôta fouilla la chambre du regard. Kanori était allongée dans son lit et dormait encore. Elle avait pour vêtement un tee-shirt trop grand pour elle. Un des tee de Kôta. Qu’est-ce qu’il aimait la voir lorsqu’elle portait un vêtement lui appartenant ! Il se sentait … important pour elle. Et il espérait surtout vraiment l’être.
Il resta un moment à la regarder dormir. Il ne le fit même pas exprès. Le leader pencha la tête de côté, un sourire au coin des lèvres. Qu’elle était jolie. Il s’approcha du lit de Kanori, se coucha sur le côté libre de celui-ci, et il se redressa de façon à ce que son bras retienne sa tête. L’endormie était dos à lui. La main du rouquin commença sa course dans les cheveux de la jeune femme, descendant dans tout son dos, avant de terminer sa course en remontant par le chemin inverse, mais cette fois-ci en dessous du tee-shirt de la belle. Lorsque celle-ci montra un signe de vie, Kôta se manifesta avec un sourire en parlant doucement.
« Salut, toi. :3 Tu veux pas rejoindre mon gang, dis ? » |
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Kanori Hasegawa
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Sam 14 Aoû - 15:15 | |
| L'heure tournait. Le tic-tac régulier de l'horloge accrochée au mur était le seul bruit que l'on pouvait entendre dans la pièce. Ou sinon, si l'on avait l'oreille très fine, et qu'on était assez indiscret pour écouter aux portes, le souffle léger d'une personne en train de dormir se faisait entendre. C’était une jeune fille. Kanori Hasegawa. Il était environ midi et demie, et la jeune fille était allongée sur son lit, profondément endormie, serrant un petit coussin dans ses bras, une main retombant à côté d’elle. A vrai dire, il n’était pas rare que la jeune fille fasse la grasse matinée, surtout lorsqu’elle rentrait tard dans la nuit. Sa couette coincée entre les jambes, Kanori était blottie contre son « doudou », un coussin noir & blanc du nom de SNOOZE qu’elle avait piqué chez son amant, Kôta, et elle ne comptait pas se réveiller de sitôt. Ses cheveux retombaient en partie sur son visage, dissimulant sa mine apaisée. Cette nuit là, Kanori avait bien dormi. Pas de cauchemards. & Pas d’insomnies. Ouf. Elle était épuisée, et n’avait pas pu dormir tranquillement depuis longtemps. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - La musique s’élevait dans toute la boîte de nuit, mais Kanori n’était pas vraiment d’humeur à faire la fête. Il était trois heure du matin, et Kôta Natsuko se faisait virer de la boîte parce que, une fois de plus, il avait démarré au quart de tour à la suite d’une remarque d’un pauvre mec. Il ne l’avait même pas remarquée. Pourtant, la jeune fille s’était fait jolie, dans l’espoir de le croiser, et d’attirer son attention. Trop tard. Il s’était fait sortir. & Kanori n’avait pas du tout envie de lui courir après. La fierté, vous connaissez ? Quoi qu’il en soit, à présent, la fête lui semblait beaucoup moins intéressante. Heureusement qu’Allyson était là. Kanori rechercha son amie la louve des yeux afin de la rejoindre et de s’amuser un peu. Une danse, puis un verre, suivit d’une autre danse, et d’un autre verre … Le temps ne passait pas très vite. Jusqu’à ce que Kanori boive le verre de trop, celui qui lui donnait l’impression d’entrer dans un autre monde, qui la transportait ailleurs. Elle n’avait pas bu au point de se sentir mal, et d’être complètement out, bien sûr, mais elle avait suffisamment bu pour se sentir joyeuse, et pour laisser son impulsivité reprendre le dessus. & … Les ennuis arrivèrent bien vite. Une blondasse à hauts talons, une phrase de trop, et c’était parti. Kanori n’avait pas pu s’empêcher de parler. De provoquer la bimbo blonde qui, soit-dit en passant, n’en valait vraiment pas la peine. Celle-ci tenta de s’en prendre à Kanori, mais elle semblait ignorer que Kanori faisait partie d’un gang … Et qu’elle ne se laisserait pas avoir bêtement. D’autant plus qu’Allyson était avec elle… & qu’Allyson ne laissait personne s’attaquer à sa meilleure amie. Ce fut à 6 heures du matin que Kanori et son amie se firent sortir de la boîte de nuit. Trois heures après Kôta… Les deux jeunes filles étaient alors rentrées chez elle en riant. De toute façon, cette soirée était naze. En rentrant, Kanori avait enfilé un tee-shirt appartenant à Kôta afin de dormir. Elle adorait ça, dormir dans un tee-shirt trop grand, totalement imprégné de l’odeur de Kô. C’était … apaisant. Comme si, sentir l’odeur de Kôta la rassurait. Avec ce tee-shirt, elle avait comme l’impression qu’il était toujours auprès d’elle. & Elle dormait beaucoup plus facilement. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Le bruit de la fenêtre qui coulissait n’alerta pas Kanori. Elle avait l’habitude. A vrai dire, elle n’y fit même pas vraiment attention. Elle n’entendit pas non plus que quelqu’un traversait la pièce. & ne réagit pas non plus lorsque cette personne se coucha à ses côtés. & Cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : Cette personne, c’était Kôta. Si quelqu’un d’autre avait fait cela, Kanori se serait immédiatement redressée dans son lit, et l’aurait chassé. Pas Kôta. Elle lui faisait confiance. A tel point qu’elle s’était habituée à sa présence, et même à ses entrées secrètes. Il ne la réveillait plus, elle avait trop l’habitude. Toujours endormie, Kanori ne réagit que lorsqu’elle sentit les mains de Kôta se perdre dans ses cheveux avant de descendre le long de son dos. Un petit soupir (ou était-ce un gémissement ? (a)) s’échappa des lèvres de la jeune fille lorsque le garçon glissa ses mains sous son tee-shirt afin de remonter doucement dans son dos. Le contact des doigts de Kôta contre sa peau fit frissonner Kanori. Profitant de la caresse, la jeune fille ne bougea pas, jusqu’à ce que Kôta fasse glisser ses doigts sur le ventre de son amante, s’apprêtant à remonter vers sa poitrine. Kanori se redressa et ouvrit les yeux. Ses pupilles marrons observant ce qui se trouvait autour d’elle. La jeune fille se frotta les yeux, comme un enfant en bas âge, et posa « Snooze » à côté d’elle, plongeant son regard dans celui de Kôta. « Salut, toi. :3 Tu veux pas rejoindre mon gang, dis ? »Un sourire se dessina sur le visage de Kanori. Elle était contente de le voir. Vraiment. D’un geste machinal, Kanori glissa une main dans ses cheveux, et tenta de se recoiffer un minimum. Autant dire que Kôta ne débarquait pas alors qu’elle était le plus à son avantage. Le matin (oui bon, un matin à midi èé), lendemain de soirée … Mais au fond, elle s’en fichait. Combien de fois s’était-elle réveillée auprès de Kôta ? Décoiffée, encore maquillée, et j’en passe. Ils se connaissaient bien, et rien ne changeait entre eux. Ils étaient toujours aussi proches. Toujours aussi amis. & Couchaient toujours ensembles. Kanori lâcha un petit soupire. Si seulement ils pouvaient … Sortir ensemble. Devenir un vrai couple, et pas seulement deux FuckingFriends. Kanori n’avait jamais été aussi proche d’un garçon. Aussi … Accrochée. Elle se sentait sur la même longueur d’onde que lui. Il était son meilleur ami. Son meilleur ami avec qui elle couchait. C’était déjà ça, non ? & Puis, de toute manière, Kanori ne pouvait pas résister au jeune homme. Elle l’aimait trop. & Elle avait trop envie de lui. & Même si la relation qu’elle entretenait avec lui n’était pas celle dont elle rêvait… C’était mieux que rien.Si ca n’avait pas été lui, Kanori n’aurait même pas répondu. Elle se serait contentée de grogner (SEXY (H)), ou simplement d’un « Ta gueule », avant de se retourner, et de se rendormir. Eh oui, elle n’était pas du matin. Cependant … Rien n’était pareil, avec Kôta. Elle lui répondit, de sa voix cassée du matin, un sourire au coin des lèvres.« Salut, Kô ♥ ~ »La jeune fille ne releva pas tout de suite la proposition de Kôta. Un soupir lui échappa et elle s’approcha de son amant.« On en a déjà parlé, Kô … Je peux pas faire ça. N’essaie pas de m’amadouer dès le matin. » : OSe rapprochant du jeune homme, Kanori souriait malicieusement. Appuyé sur son bras, à côté de la jeune fille, celui-ci ne broncha pas. Il était plutôt sexy, ce jour là. Non, il était toujours sexy, en fait. Mais s’il y a bien une chose que Kanori aimait vraiment, c’était qu’il mette une chemise. & c’était le cas, ce jour là. La jeune fille s’approcha de plus en plus, jusqu’à ce que ses cheveux chatouillent le visage du jeune homme. Elle mourrait d’envie de l’embrasser, mais elle n’en fit rien, se contentant d’approcher son visage à quelques centimètres de celui du jeune homme, puis de parler près de son oreille, laissant son souffle glisser contre celle-ci. (Huhu ♥) « & Franchement, Kô … Combien de fois devrais-je te le répéter ? Tu vas finir par tomber, à force d’escalader mon mur. J’ai une porte ! C’est cool, non ? :3 Ho, et … La prochaine fois que tu sors, évite de te faire virer. Il y avait une fille qui voulait te voir, dans la boîte de nuit … »
Kanori n’avoua pas tout de suite que c’était elle, « une fille qui voulait te voir ». Autant voir si Môssieur Kô comprendrait, ou s’il serait tout excité à l’idée qu’une autre fille qu’elle aie demandé à le voir… (Le titre, le titre ! *-* ♥ Catch me èwé/)
Dernière édition par Kanori Hasegawa le Lun 16 Aoû - 13:12, édité 2 fois |
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Kôta Natsuko
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Sam 14 Aoû - 18:10 | |
| Le leader se contenta d’observer son amie se réveiller doucement. Même lorsqu’elle s’étirait, Kôta réussissait à la trouver adorable, à la trouver jolie. Il aurait bien aimé le lui dire, d’ailleurs, qu’elle était jolie. Pas comme n’importe qui l’aurait dit. Il aurait aimé le lui dire à sa façon. D’une façon amoureuse, qui montrait bien plus que ce qu’il disait. Mais il ne pouvait pas. Il passerait pour … le bouffon de la ville ? Limite plus. Alors, il la regardait. Il connaissait ses tics et ses manies par cœur. Ses moindres faits et gestes lui étaient familiers. Mais il en voulait plus. Plus encore. Il voulait la connaitre par cœur. La connaitre sur le bout des doigts. Il pouvait parfois déjà prédire quelques-uns de ses actes, quelques-unes de ses paroles. Mais-il-en-voulait-plus. Kanori avait l’air d’avoir fait la fête, la veille. Ses cheveux étaient dans un état déplorable. Ses yeux encore maquillés lui donnaient un air de panda. Cela n’empêchait en rien le rouquin de la trouver attirante. Très attirante, même. Ca y est, il avait encore envie d’elle. Comme si c’était plus fort que lui. Non, c’était justement plus fort que lui. Mais son amie allait finir par penser qu’il ne la voyait que pour le sexe. A moins que celle-ci ne le pense déjà ? A moins qu’elle ne se dise qu’elle ne le voyait que pour le sexe, elle ? Il n’en savait rien, et il chassa ce genre de pensées de son esprit. Inutile de se prendre la tête. Il connaissait Kanori. Et il sentait que ce n’était pas ça du tout. Il le sentait, et ça lui allait. Kôta pencha la tête lorsque sa prétendue ennemie prit la parole. Ses yeux devaient surement dévoiler ce qu’il pensait. Ou du moins, la moitié. De toute façon, Kanori le connaissait trop bien. Même s’il essayait de cacher ce qu’il pensait, il n’y arriverait pas face à elle. Et il ne le voulait pas. Comme s’il voulait que leur relation reste naturelle. Même si le secret qu’il gardait était tout sauf ça.
Kanori le salua d’une voix peu réveillée. Cette voix, il avait la chance de souvent l’entendre. Et il voulait être le seul à pouvoir le faire. Le seul à avoir le droit de se réveiller à ses côtés. Le seul à la regarder lorsqu’elle dormait. Il voulait être son précieux. (Une envie. O.o) Kôta laissa son amie s’approcher de lui sans bouger. Au fond, il explosait. Il la voulait proche. Encore plus proche. Mais il ne laissa rien paraitre. Comme si sa fierté était plus importante que ce qu’il ressentait pour elle. Celle-ci le remballa une nouvelle fois, refusant l’offre qu’il venait de lui proposer. Il avait l’habitude. Mais il savait qu’elle allait finir par craquer. Il ne perdait pas espoir. S’ils étaient dans le même gang, tout serait carrément plus simple. Mais, même le matin elle ne cédait pas. Tant pis. Il trouvait toujours une nouvelle combine pour essayer de la pervertir. Kanori s’approchait encore du rouquin. Il pouvait sentir ses cheveux lui caresser le visage. Il n’avait qu’une seule envie : Céder à la tentation et l’embrasser. Mais c’aurait été trop facile pour son amie. Il ne voulait pas céder. Mais il savait que cela allait finir par arriver. Tant pis. Il allait finir par gagner un baiser, au moins.
« &. Franchement, Kô … Combien de fois devrais-je te le répéter ? Tu vas finir par tomber, à force d’escalader mon mur. J’ai une porte ! C’est cool, non ? :3 Ho, et … La prochaine que tu sors, évite de te faire virer. Il y avait une fille qui voulait te voir, dans la boîte de nuit … »
Quoi ? Une fille voulait le voir ? Kôta haussa un sourcil. Quelle fille, encore ? De toute façon, si cette fille n’était pas Kanori, il s’en fichait. Mais il réfléchit. « Cette fille-là ? Non, pas possible, je l’ai remballée. Et celle-là ? Non, elle me déteste … Alors, laquelle ? », Se demandait-il. Il paniqua intérieurement. Il ne voulait pas que Kanori pense qu’il s’amusait ailleurs. Mais il ne voulait pas non plus qu’elle pense qu’il était carrément sur elle. Gros dilemme. Et là, comme une illumination : Comment savait-t-elle qu’il s’était fait virer de la boite ? Et comment savait-t-elle qu’une fille le cherchait ? Et si cette fille, c’était justement Kanori ? Son cœur fit un bond. « Si seulement … » se dit-il. Mais il ne savait pas quoi répondre à tout ça. Allait-il faire l’innocent ? Allait-il lui faire croire qu’il attendait bel et bien une autre fille ? Allait-il lui demander si c’était elle, la fille ? Gros dilemme, une fois encore. Il se contenta de ricaner un peu, et de répondre avec amusement, rapprochant lui aussi son visage de celui de Kanori.
« & Combien de fois devrais-je te répéter qu’il ne va jamais rien m’arriver, mmh ? :3 »
Le leader plongea son regard dans celui de son amante, puis il se redressa, laissant le même espace entre leurs deux visages. Avec amusement et habilité, il poussa légèrement Kanori de façon à ce qu’elle se laisse tomber sur le dos, puis il fit son dominant (Lol. :’D) en se mettant par-dessus elle.
« Pourquoi n’as-tu pas dit à cette fille de me suivre ? Et … Dis-moi … La fille qui voulait me voir … C’était pas toi ? Moi, ça me plairait bien que ce soit toi … »
Le rouquin décortiqua le visage de Kanori avec ses yeux. Il l’avait déjà fait des centaines de fois. Mais chaque fois qu’il le faisait, il avait l’impression de le faire pour la première fois. Il ressentait toujours la même sensation au creux de son ventre. Il sentait le souffle de son amie sur son visage, et il craqua. Ses lèvres s’approchèrent de celles de son amante, et il y déposa un baiser, sentant tout son corps frissonner suite à ce contact. Sa main droite descendit le long du corps de Kanori, et il la posa sur sa hanche, serrant leurs corps pour les rapprocher encore plus de ce qu’ils étaient déjà.
Après quelques secondes qui lui parurent trop courtes, Kôta recula, un sourire en coin, et il replongea son regard dans celui de Kanori.
« Jolie Kanori … » |
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Kanori Hasegawa
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Dim 15 Aoû - 17:27 | |
| La tête penchée sur le côté, un sourire de tombeur accroché aux lèvres, Kôta avait plongé son regard dans celui de la jeune fille. Gosh … Quel sourire ! En effet, Kôta possédait un sourire bien particulier. Les lèvres un peu plus relevées sur la droite, les yeux pétillants … Et puis, il avait cette manie, de relever le sourcil en observant Kanori … Elle adorait ça. & Elle ne s’en lasserait probablement jamais. C’était ça, être amoureuse, non ? Pouvoir regarder l’autre des heures entières, être capable de connaître les traits de son visage par cœur. Remarquer les petits détails, les choses qui rendent cette personne unique. & vouloir la connaître encore mieux. Le visage de Kôta se trouvait à présent à quelques centimètres à peine de celui de Kanori, et la jeune fille ne put s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure. Quand il était aussi proche d’elle, elle n’avait qu’une envie : L’embrasser. Sentir ses lèvres contres les sienne, se rapprocher le plus possible de lui afin de le toucher, de le sentir contre elle … « Stop … Stop. Ne pas penser à ça ». Kanori laissa échapper un petit soupire, puis elle tenta de se contrôler. Pourquoi était-il si attirant ? & Pourquoi ne pouvait-elle pas s’empêcher d’avoir envie de lui en permanence ? Leur relation n’était pas tout à fait normale, il faut l’avouer. Une amitié améliorée. Des amis qui couchent ensemble … De nos jours, c’était plutôt courant. Il s’agissait … D’une manière d’assouvir ses besoins, avec quelqu’un de qui l’on se sentait proche, sans être forcé d’être attentionné avec cette personne. Une relation amicale, à laquelle s’ajoutait des parties de jambes en l’air régulières … & L’une des choses que Kanori redoutait le plus, c’était que Kôta pense qu’elle n’en avait qu’après leurs parties de jambes en l’air, justement. Ou pire, que ce soit la seule chose qui l’intéresse, lui … Combien de fois avait-elle voulu lui dire qu’elle était folle de lui ? Lui montrer à quelle point elle l’aimait, et cesser de se voiler la face. Mais elle était morte de trouille. Morte de trouille à l’idée qu’il ne veuille pas d’elle de cette manière là. Morte de trouille à l’idée que la seule chose qui existait entre eux cesse à partir du jour où elle lui dévoilerait ce qu’elle ressentait.
Kôta était toujours très proche de Kanori, son sourire amusé n’avait pas quitté ses lèvres, et il ricana gentiment avant de lui répondre qu’il ne lui arriverait rien, une fois de plus. Kôta passait beaucoup de temps à rassurer son amie. Il faut dire que Kanori s’inquiétait très facilement. Trop facilement, sûrement. Mais dès qu’il s’agissait de Kôta, elle avait beaucoup de mal à faire la part des choses. Elle n’aurait pas supporté qu’il lui arrive quelque chose, car elle n’envisageait pas la vie sans lui. Mais elle avait beaucoup de peine à justifier ses craintes. Après tout, elle ne sortait pas avec lui. Cependant, Kôta se montrait toujours … Adorable avec elle. Il rassurait Kanori, comme si elle avait été une petite fille redoutant de perdre sa peluche. Ses paroles agissaient sur la jeune fille comme des calmants, et il la réconfortait toujours. Que ce soit en se moquant un peu d’elle, en la taquinant, ou en étant extrêmement gentil avec elle, il parvenait toujours à rassurer son amie. Toujours. Attentionné, délicat … Kanori était probablement l’une des seules personnes à connaître cet aspect de Kôta. Elle, et Cubby. Kanori était contente, d'être l'une des rares personnes à le voir attentionné à ce point. Et elle n’était en aucun cas jalouse de l’enfant perdue, car elle savait qu'elle était très proche de Kô, sans être intéressée par lui.
« Je n’arrêterai jamais de te le répéter, en fait. C’est ma façon à moi de te montrer que je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Tu promets de faire attention à toi, Mh ? »
Je ne supporterai pas ça. Je ne pourrai pas vivre sans toi. J’ai trop besoin de toi, Kôta. Je t’aime. Kanori n’aurait jamais dit ça. Pourtant, elle aurait probablement du, non ?
« Pourquoi n’as-tu pas dit à cette fille de me suivre ? Et … Dis-moi … La fille qui voulait me voir … C’était pas toi ? Moi, ça me plairait bien que ce soit toi … »
Kanori plissa les lèvres. Comment faisait-il pour deviner les choses aussi facilement ? Il la connaissait bien. Trop bien. Cependant, Kanori ne voulait pas avouer ça comme ça. « Moi, ça me plairait bien que ce soit toi … » BADOUM. Le cœur de Kanori fit un bond dans sa poitrine à la suite de cette phrase. Aurait-il aimé que ce soit elle parce qu’il aimait l’idée qu’elle veuille le voir ? Ou aurait-il aimé qu’il s’agisse d’elle pour pouvoir passer la nuit avec elle ? Kanori ne savait jamais quoi penser, avec Kôta. De toute manière, il n’éprouvait pas les mêmes sentiments qu’elle, elle en était presque sûre. Ils étaient Kanori & Kôta, elle & lui. Ils ne formaient pas un tout. Du moins, pas vraiment. Les deux amants avaient beau être très proches, et avoir une relation quasiment fusionnelle, ils s’efforçaient de garder une certaine distance. Distance que Kanori avait beaucoup de mal a supporter, d’ailleurs. Elle aurait voulu lui dire à quel point elle l’aimait. Vraiment. Mais ce n’était pas possible. Même si leurs sentiments avaient été réciproques, Kôta & Kanori ne faisaient pas partie des même gangs. Ca n’allait pas.
Sûr de lui et amusé par la situation, Kôta en avait profité pour faire en sorte que Kanori se retrouve sur le dos, à sa merci. Il se pencha au dessus d’elle, et commença à jouer. Jouer... C’était quelque chose que ces deux là adoraient faire. Se provoquer, chercher l’autre … C’était devenu une sorte de rituel. Une habitude. Une bonne habitude ~ Kôta voulait faire craquer Kanori. Qu’elle lui avoue que c’était elle, la fille qui voulait le voir.
« Mmh. Et si c’était pas moi, cette fille ? Qui te dit que c’était moi ? Vu le nombre de filles qui te courent après, ça aurait pu être n’importe qui … »
Jalouse ? Oui, à mort. Toutes ces filles, qui fantasmaient sur lui. Qui l’aimaient en secret. Qui le draguaient … Kanori ne supportait pas cela. Elle avait envie d’avoir Kôta pour elle toute seule. & Surtout, qu’il ne regarde aucune autre fille. & Qu’il ne couche avec aucune autre, accessoirement … A vrai dire, le simple fait de l’imaginer avec quelqu’un d’autre la rendait malade. & Si c’était le cas ? S'il couchait avec une autre fille ? Ou plusieurs ? … Non, mieux valait ne pas y penser. Kanori releva la tête en direction de Kôta. A présent, son visage était à seulement quelques centimètres du sien. Un doux sourire s’afficha sur le visage de la jeune fille lorsqu'elle plongea ses yeux dans ceux de son amant. Elle aimait ça, être près de lui. Aussi proche. Elle pouvait sentir le souffle de Kô contre sa joue, voir ses yeux oranges de près, sentir quelques mèches de ses cheveux lui chatouiller le visage … Puis ses lèvres. Ses lèvres, qui se posèrent contre les siennes. Depuis le temps qu’elle crevait d’envie de le faire. Si elle s’était fiée à ses envies, la demoiselle aurait embrassé Kôta à l’instant même ou elle aurait ouvert les yeux à ses côtés. Kanori ferma les yeux, tandis que la main de Kôta se posa sur sa hanche, que les battements de son cœur s’accéléraient, et que son corps se colla à celui de Kôta. Puis, il se redressa. Augmentant la distance entre leurs corps. Entre leurs lèvres.
« Jolie Kanori … »
BOUM. Kanori aurait pu croire que son cœur venait de manquer un battement. Quand le jeune homme l’appelait comme ça, elle en avait les frissons. Lorsqu’il le disait, le visage de Kôta changeait d’expression. Il semblait … Très attaché. Attentionné. Doux. Kanori aurait aimé pouvoir dire « Amoureux ». Pour toute réponse, la jeune fille se redressa, passant l’une de ses mains dans la nuque de son amant afin de l’attirer contre elle et de l’embrasser, encore. De réduire cette distance qui lui semblait insupportable. Leurs corps se touchaient, se resserraient. Mais ça ne semblait jamais suffire. Kanori avait l’impression de ne jamais être assez proche. Sa main glissa le long du cou de son amant, passant le long de son dos, puis sur ses hanches, tandis que son autre main s’agrippait à la chemise de Kô, contre son torse. Près de son cœur.
Pas besoin de mots. Kanori savait parfaitement ce qu’elle était en train de provoquer. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. C’était toujours plus fort qu’elle. Le nez contre la nuque de Kôta, elle souffla au creux de son oreille, avant d’approcher ses lèvres des siennes, et de l’embrasser à nouveau. Elle avait envie de lui. Encore. & puis … Il était probablement venu pour cela. De toute façon, même si ce n’était pas le cas, Kanori n’aurait pas pu s’empêcher de le provoquer, à un moment ou à un autre. Les mains de la jeune fille glissèrent sous le tee-shirt de Kô, afin d'entrer en contact avec sa peau. Kanori approcha à nouveau ses lèvres de l'oreille de son amant.
« Kô … je dois te dire quelque chose »
Bien. impulsivité, Bonjour. Etais-ce le bon moment pour lui dire qu'elle l'aimait ? Tout avouer ... Ou pas. Pourquoi avait-elle dit ça ? La jeune fille sentit son coeur s'accélérer. Elle devait le lui dire. Absolument. Non ... Sa réaction serait prévisible. Kôta finirait par lui rire au nez, ou par lui demander si c'était une blague. Il n'était pas amoureux d'elle. Pas possible. Kanori sentit sa gorge se nouer. & elle eut cette impression d'être sur le point de se mettre à pleurer. Elle ne devait pas. Non. Elle ne devait pas non plus lui dire qu'elle l'aimait. Ne rien laisser paraître, Surtout pas. Kanori se redressa du mieux qu'elle put afin de serrer Kôta contre elle. Fort. Très fort. Puis elle glisa son nez dans le cou de celui-ci afin de respirer son odeur. Il valait mieux ne rien dire.
« J'ai très envie de toi » chuchota-elle à son oreille. « Vraiment très envie ... »
Jolie façon de détourner la chose. Ce n'était pas un mensonge. Mais ce n'était pas celle qu'elle voulait dire. |
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Kôta Natsuko
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Dim 15 Aoû - 22:37 | |
| « Je n’arrêterai jamais de te le répéter, en fait. C’est ma façon à moi de te montrer que je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Tu promets de faire attention à toi, Mh ? » Parce que Je t’aime. Ces cinq mots. Si SEULEMENT elle avait rajouté ces cinq mots, Kôta serait aux anges. Mais non. C’aurait été trop beau. Vraiment trop beau. Et c’aurait surement été faux. Aussi faux que Meghann Linder est intelligente. Kanori était proche de lui, certes. Mais parfois, ses paroles étaient … de trop. Ses paroles rendaient leur relation encore plus ambiguë qu’elle ne l’était déjà. Mais le rouquin se rendait bien compte que de son côté, cela devait être exactement la même. Parfois, il ne pouvait s’empêcher de certaines choses. C’était le genre de paroles qui … sortaient, tout simplement. C’était le genre de parole que le leader avait envie de lui dire, de lui répéter. Toute la journée, du matin au soir. Il voulait qu’elle sache. Mais il ne pouvait pas arriver vers elle, et lui lancer un « Je t’aime. ». Pourtant, quelques fois, certaines choses lui échappaient. Seulement, Kano ne semblait jamais les relever plus que ça.
D’ailleurs, celle-ci lui répondit à propos de cette histoire de fille dans la boite de nuit, en lui demandant ce qu’il ferait si cette fameuse fille n’était pas elle, et qui lui disait que c’était elle. Elle rajouta que vu le nombre de filles qui lui couraient après, ça pouvait être n’importe laquelle d’entre elles. Kôta n’avait qu’une envie : Lui répondre qu’elle était la seule fille. Lui répondre que toutes les filles qui lui courraient après n’étaient que des détails, et encore. Lui répondre que seule elle comptait. Haha. Grosse blague. Elle devait surement coucher avec une tonne d’autres mecs. Non. Il le saurait sinon. Le protecteur l’était peut-être justement un peu trop, passant la plupart de son temps aux côtés de Kanori, ou du moins, à l’observer. Kôta ne savait pas vraiment quoi répondre à son amante. Sa réponse laissait comprendre que la fameuse fille était surement Kano. Mais la réponse qu’elle avait donnée sonnait comme … un reproche. Comme si elle lui reprochait d’attirer toutes les filles. Comme si elle était jalouse. HAHA. « Mon vieux, tu devrais arrêter de rêver … A force, ça commence à devenir mauvais pour toi, mec. » se répéta Kôta. C’était juste une plaisanterie. Une plaisanterie, rien de plus. Cela n’empêchait pas le leader d’y voir une petite lueur. Un petit quelque chose qui lui disait « Oui, oui, elle est jalouse ! ». Peut-être qu’elle l’était. Mais surement pas par amour. C’était de la possessivité, ce qu’il comprenait tout à fait.
« Tu sais, Kano. Je crois que je te connais mieux que quiconque. Ton visage te trahis … Tu me cherchais pour t’envoyer en l’air, comme d’habitude ? Ou tu avais un problème ? »
Kôta n’aurait pas été étonné si son amie avait répondu que c’était pour le sexe. Au final, ils ne faisaient que ça. Du sexe. Du sexe. Et encore du sexe. D’ailleurs, c’était plutôt bien parti là. Kanori venait de passer sa main derrière le cou du jeune leader, réduisant l’espace entre leurs deux corps, ce qui ne déplut en aucun point le garçon, qui voulait se rapprocher de plus en plus de sa prétendue ennemie, comme s’il ne voulait former qu’un avec elle. Oh oui ! Et comment qu’il voulait ne former qu’un avec elle. Mais elle était sa meilleure amie, point. Celle-ci fit descendre sa main le long du dos de Kô, arrêtant la course à ses hanches, laissant son autre main s’aggriper à sa chemise. Ho qu’il aimait ça. Et son corps le sentit. Un immense frisson parcourut son corps entier. Il en voulait plus, encore plus. Il voulait parcourir tout le corps de Kano avec sa main, sentir encore et encore son odeur, l’embrasser sans jamais s’arrêter. Seulement, le leader commençait à s’emballer. Il avait envie d’elle. Encore. Ils allaient coucher ensemble. Encore. Et ils allaient repartir, chacun continuant son chemin, comme s’ils ne se voyaient que pour le sexe. Kôta voulait briser cette croyance. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de désirer le corps de son amante, comme s’il allait mourir dans les minutes qui suivaient. Le souffle de Kano arriva à son oreille. Le côté de son corps concerné frissonna en entier. C’était fini. Si elle continuait, il allait démarrer. Il reçut un baiser, encore, comme si la jeune fille lisait dans ses pensées, comme si elle exauçait ses moindres vœux. Soudain, comme un électrochoc : Le rouquin sentit les mains froides de son amante sur son corps chaud, sous sa chemise. C’était comme si de la vapeur d’eau s’élevait ensuite de son torse. Kô sentit les lèvres de Kano s’approcher une fois encore de son oreille. Ho non, il allait encore sentir son souffle contre son corps. Il allait encore frissonner de la tête aux pieds. Tant pis. Il aimait trop ça pour reculer. Finalement, ce n’est pas le souffle chaud de son amante qu’il entendit, mais une phrase. Une phrase qui le fit jubiler.
« Kô … je dois te dire quelque chose. »
Le cœur de Kôta s’arrêta de battre. Elle allait lui dire qu’elle l’aimait. C’était obligé. Ce ton, cette façon de le lui annoncer. Les battements du leader s’accélérèrent, comme s’il courrait pour sauver sa vie. Il était impatient. Impatient de l’entendre. « Kô, Je t’aime. » Qu’est-ce qu’il le souhaitait ! Son amante le serra contre elle. Il fit de même. Il la voulait proche. Beaucoup plus proche. Son oreille attendait de recevoir le souffle de la jeune fille, son corps était prêt à frissonner, le bad boy était prêt à tout. Mais il tomba bien vite de haut.
« J’ai très envie de toi. Vraiment très envie … »
Pouf. Kôta tombait de haut. Il se redressa de façon à planter son regard dans celui de son amante. Elle ne mentait pas, non. Il aurait dû s’y attendre. C’était forcé. Elle ne pouvait PAS l’aimer. C’était comme recevoir une grosse baffe alors qu’à la seconde d’avant, on nous offrait le plus beau cadeau du monde. C’était tomber par terre alors qu’on marchait sur une scène. C’était la merde. Kôta tenta de masquer sa déception par un sourire en coin. C’était trop facile de berner son amie. Il utilisa sa voix la plus sensuelle pour répondre à son amante.
« Kano … Si tu savais comment moi aussi … »
Son visage s’approcha de son amie, et il l’embrassa. Une fois encore. Comme si c’était la première fois. Comme si c’était la dernière fois. Cela ne dura que quelques secondes. Mais c’était toujours des secondes que Kôta faisait attention à bien savourer. Son regard orange retrouva celui de Kanori. Il rigola doucement. Il ne voulait pas qu'elle croit qu'il venait que pour le sexe. C'était tout le contraire, justement. Il devait tout arrêter là.
« Mais … »
« Je ne suis pas ici pour coucher avec toi. Je voulais JUSTE te voir. » Haha ! Un tombeur comme lui ne pouvait pas sortir ce genre de phrases. Surtout pas à Kanori, qui venait de lui montrer qu’elle n’était pas amoureuse de lui. Il avait été vraiment stupide de penser pendant un court instant que ce qu’il ressentait pour elle était réciproque. Le leader se retira de l’étreinte de Kanori, se leva du lit, laissant sa jeune amante seule –ce qu’il regretta fort– sur celui-ci, et s’approcha de la fenêtre.
« Je suis juste passé te dire que … » Que Je t’aime, merde. « Je compte aller embêter un peu ton gang … Je souhaiterais juste que tu ne sois pas dans les parages à ce moment-là. » Parce que je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose ! « Je n’ai aucune envie de me battre contre toi, tu vois ? »
Kôta Natsuko, champion en titre des mensonges et des histoires inventées sur le coup. Et l’homme le plus pathétique de l’histoire, aussi. Il avait envie de se donner une baffe. Il se retourna en direction de Kanori, et s’approcha à nouveau du lit. Comme quoi, il ne pouvait pas rester trop longtemps loin d’elle. C’était impossible. Carrément impossible. Il se plaça de nouveau à côté d’elle, sur le lit. Il la prit dans ses bras. Il déposa un baiser dans ses cheveux, sur sa tête. Il pouvait sentir son odeur.
« Et ... J’aurais trop peur qu’il t’arrive quelque chose, tu vois … En fait. Tu veux pas rejoindre mon gang, chérie ? S’il te plait ! Ca m’éviterais de flipper … » |
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Kanori Hasegawa
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Lun 16 Aoû - 1:16 | |
| « Tu sais, Kano. Je crois que je te connais mieux que quiconque. Ton visage te trahis … Tu me cherchais pour t’envoyer en l’air, comme d’habitude ? Ou tu avais un problème ? »
Kanori eu l’impression de se prendre un seau d’eau froide en pleine figure. Forcément, la première chose à laquelle pensait Kôta, c’était le sexe. Un éclair de surprise avait traversé le visage de la jeune fille, puis elle avait reprit le contrôle, feignant l’indifférence. « C’était juste parce que je mourrai d’envie de te voir. D’être près de toi. » Voilà ce qu'elle aurait dû répondre. Du tac au tac. Mais non ... Kanori tenta de se remémorer toutes les soirées qu’elle avait passé avec Kôta. Pas une seule ne s’était déroulée « normalement ». Sans sexe, s’entend. Il fallait toujours que les deux jeunes s’eclipsent. Aux toilettes, dans une pièce vide, au coin d’une rue, à la maison. Il leur était impossible de se voir sans s’envoyer en l’air. Comme si coucher ensemble était devenu plus qu’une simple habitude. Kanori hésita un instant à dire la vérité. Puis elle se résigna. A quoi bon ? Cependant, elle eut beaucoup de mal à dissimuler son amertume. Elle qui aurait voulu répondre en souriant : « Pour m’envoyer en l’air, comme d’habitude », faisant mine de rien … Les sourcils froncés, une moue boudeuse sur le visage, c’est ainsi qu’elle répondit :
« Tu me connais mieux que quiconque, non ? C’était JUSTE pour m’envoyer en l’air. »
DAMN. Mais quelle idiote. Pourquoi ne réfléchissait-elle jamais avant d’ouvrir la bouche ? Son ironie la perdrait. Mais Kanori commençait sérieusement à penser que Kôta la considérait simplement comme une FF, ni plus, ni moins. Une fille avec qui il couchait, régulièrement, et qui ne l’appelait que pour baiser, ou alors parce qu’elle était dans le pétrin. Kanori tenta de se détendre. Pourquoi prenait-elle la mouche ? Elle n’avait pas le droit de faire sa Diva boudeuse. Il n’y avait absolument rien de plus entre eux, de toute manière. Tout était une histoire de sexe, et elle le savait. Kôta n’était pas amoureux d’elle. Elle devait arrêter de rêver, et vite. Très vite. Avant de tomber de haut, encore. Pourtant … Cela lui semblait tout simplement inconcevable. Elle se sentait tellement proche de lui. Ils ne pouvaient pas être deux banals FF. Ils étaient plus que ça. Bien plus que cela. Kôta était son meilleur ami. Son alter-égo. Imaginer sa vie sans lui, ce n’était pas possible. & Devoir se persuader que la seule personne de qui elle était tombée amoureuse de toute sa vie ne veuilles jamais d’elle, c’était dur. Elle n’essayait pas vraiment, en fait. Elle crevait d’envie d’y croire. Comme une petite fille croyant dur comme fer à un conte de fée, au prince charmant, et au méchant Dragon. Kanori avait besoin de se raccrocher à l’infime espoir que Kôta puisse l’aimer. Parfois, il lui semblait voir des signes qui ne trompent pas. Des regards, des petites attentions ou encore des remarques qu’un ami n’aurait jamais fait. Des choses que seule une personne amoureuse aurait pu penser, ou dire. Mais ce n’était sûrement qu’amical.
Kanori frissonnait. Le fait d’être aussi proche de Kôta la mettait dans tous ces états. Son cœur battait la chamade, ses joues étaient rosies … C’est à demander comment le jeune homme se débrouillait pour ne pas le remarquer. Probablement parce que Kanori ne perdait pas son sang froid. Aux yeux de Kôta, le rose de ses joues et le rythme des battements de son cœur passaient facilement pour de l’excitation. La jeune fille assurait parfaitement dans son rôle de provocatrice. Les lèvres à quelques centimètres de l’oreille de son amant, elle était parfaitement consciente qu’un souffle, un seul, le mettrait dans tous ces états. Qu’il serait de plus en plus excité. Amusée, Kanori souria lorsque le côté droit du corps de Kôta frissonna à la suite de ce simple contact. Son souffle contre son oreille. Les mains glacées de Kanori se réchauffaient petit à petit, passant dans le dos de son amant, puis sur son torse. Kanori ne pouvait pas s’empêcher d’avoir cette attitude, de le provoquer. C’était sa manière à elle de lui montrer à quel point elle avait envie de lui. De le faire craquer. & Là, alors que les choses étaient bien parties pour se dérouler « comme d’habitude », Kanori fit la bourde du siècle.
Kanori soupira. Lui avouer qu’elle l’aimait … C’était dur. Trop dur… Impossible. Que ferait-elle, s’il a repoussait ? Elle n’osait même pas y penser. Soit Kôta rigolerait de la déclaration de Kanori, n’y croyant pas le moins du monde, soit il prendrait peur, et la laisserait seule, non ? Après tout, c’était un tombeur. Le genre de garçon qui pouvait avoir toutes les filles qu’il désirait. Le genre de garçon qui se débarrasse très vite des filles un peu trop collantes, puisque de toute façon, d’autres suivront. Sa réputation était faite comme cela. & Même si Kanori ne voulait pas y croire, elle redoutait que Kôta la repousse pour cela. Pourtant, elle aussi avait une réputation de fille volage. Une réputation fondée, car elle ne s’était jamais fixée et qu’elle avait enchaîné de nombreuses relations sans lendemains, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir un cœur. & d’être tombée amoureuse. Kôta ne pouvait pas être un connard de première. Kanori le connaissait trop bien. Il n’était pas comme cela. Vraiment pas. Mais elle ne pouvait pas lui dire qu’elle l’aimait. Cela casserait quelque chose entre eux si ce n’était pas réciproque. & Kanori était vraiment terrorisée à l’idée de perdre son meilleur ami. Serrant Kôta contre elle, la jeune fille se résigna, elle ne pouvait pas lui avouer ses sentiments. Il la serrait si fort ... Kanori frotta son nez dans le cou de son amant, et murmura à son oreille des mots qu’elle ne voulait pas prononcer. Pourtant, elle avait envie de lui, vraiment. Mais à cet instant, elle n’aurait voulu qu’une chose : lui dire à quel point elle était dingue de lui. & Le lui montrer.
Kanori ne savait pas si Kôta allait se douter qu’elle n’avait pas dans l’intention de lui dire cela, à la base. Mais il semblait n’avoir rien remarqué. Et ce fut de sa voix la plus sensuelle, accompagnée d’un sourire qu’il lui dit que lui aussi avait envie d’elle. Avant de l’embrasser. & une fois de plus, Kanori se sentit partir dans une autre dimension. Un baiser avec Kôta. Pour elle, c’était l’une des choses les plus savoureuses qu’il existe au monde. Trop bon. Mais surtout trop court. Une fois le baiser terminé, la jeune fille passa machinalement la langue sur ses lèvres. Kôta n’attendait rien de plus d’elle que du sexe. Elle aurait du s’en douter.
« Mais … »
Mais ? Kanori n’aimait pas du tout quand il y avait un mais …
Elle eut l’impression de tomber dans un trou. Kôta venait de se lever, mettant fin à leur étreinte subitement. Comme s’il avait envie de fuir. La jeune fille se sentit tout à coup bien seule sur son lit, alors que son amant n’était pourtant qu’a quelques mètres d’elle. Elle redoutait le pire. Kôta était devenu distant. Ça ne lui plaisait pas.
« Je suis juste venu pour te dire que … Je compte aller embêter un peu ton gang … Je souhaiterais juste que tu ne sois pas dans les parages à ce moment là. Je n’ai aucune envie de me battre contre toi, tu vois ? »
Kanori s’était déplacée sur le rebord de son lit, laissant ses pieds pendre dans le vide. Elle se sentait totalement stupide. Il n’allait tout de même pas la laisser là ? Pas comme ça. Elle avait comme l’impression qu’une chose terrible était en train d’arriver. Qu’ils allaient s’éloigner. Son côté parano, probablement. Mais elle ne voulait pas qu’il parte. Comme s’il avait ressenti la peur de Kanori, Kôta se rapprocha d’elle pour la prendre délicatement dans ses bras. Kanori le serra fort. & alors qu’il déposait un baiser sur son front, elle avait, une fois de plus, envie de lui dire qu’elle l’aimait.
« Et … J’aurais trop peur qu’il t’arrive quelque chose, tu vois … En fait. Tu veux pas rejoindre mon gang, chérie ? S’il te plaît ! Ça m’éviterait de flipper … »
Kanori avait relevé la tête dans la direction du jeune homme, plongeant son regard dans le sien. Elle ne savait plus quoi penser. Chérie. Il l'avait appelée chérie. Elle n'avait qu'une envie, qu'il le dise encore... & Puis ... Il semblait inquiet pour elle. Il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose. Une fois de plus, Kanori s'accrocha à l'infime espoir qu'il puisse l'aimer. A tel point qu'il aie peur qu'il lui arrive quelque chose. Peut-être était-il aussi paniqué qu'elle a l'idée qu'il lui arrive quelque chose. A l'idée que quoi que ce soit les sépare... Sa main droite se crispa sur le tissu de la chemise de son amant. Ne pars pas. S’il te plaît. Reste. La jeune fille passa sa main libre dans ses cheveux d’un air embarrassé.
« Je … Je dois y réflechir, Kô. Tu sais, il y a Allyson … Et … Et je ne sais plus trop… »
Kanori hésitait vraiment. Si seulement elle avait pu changer de gang sans états d'âmes. Elle aurait pu lui avouer beaucoup plus facilement ses sentiments. & Ils n'auraient pas eu besoin de se cacher ... Mais les choses n'était pas si simples. Kanori ne pouvait pas quitter les Verity de cette manière. Ils étaient un peu comme sa famille. Enfin, surtout Allyson, en fait. La jeune fille se tu quelques instants, sans pour autant lâcher Kôta. Elle ne voulait pas qu’il parte. Mais elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle voulait à tout pris coucher avec lui. C’était loin d’être le cas. Rester simplement blottie contre lui lui suffirait. Ou discuter. Rigoler. Sa présence était la seule chose qu’elle désirait. Kanori releva à nouveau les yeux vers son amant, se mordant la lèvre. Elle était indécise. Que devait-elle faire ? Et pourquoi pas être sincère, pour une fois ?
« Dis, Kô …. Tu ne voudrais pas … rester avec moi ? S’il te plaît. »
& voilà. Ses joues étaient rouges, à coup sur. Kanori se mordit à nouveau la lèvre avant d’ajouter quelque chose.
« & On n’est pas obligés de coucher ensemble, hein. J’aime bien ça, passer du temps tout simplement avec toi, aussi. Vraiment. » |
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Kôta Natsuko
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Mar 17 Aoû - 17:03 | |
| « Tu me connais mieux que quiconque. C’était JUSTE pour m’envoyer en l’air. »
Super. Il s’en doutait. Il en était persuadé. Elle le cherchait pour le sexe. Juste pour le sexe. Elle venait de le dire, c’était une preuve. Kôta ne savait pas comment réagir. S’énerver ? Jouer à l’indifférent ? Non, il le savait, de toute façon. Mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être étonné. Limite blessé. La fille dont il était carrément dingue ne l’utilisait que pour s’envoyer en l’air, point. Finalement, il devrait peut-être lui dire pour de bon qu’il l’aimait. Mais … Et s’ils s’éloignaient, à cause de ça ? Kôta préférait encore être le jouet de Kanori, plutôt que de la perdre. C’était une pensée légèrement sado-maso, mais il était persuadé d’aller mieux lorsqu’il était avec elle. Evidemment, à chaque fois que l’on est près de la personne qu’on aime, on ne peut qu’aller mieux, non ? Pas toujours. Surtout si cette personne ne vous aime pas, elle. Kôta devait répondre. Il devait lui répondre. Un silence n’aurait pas été vraiment bon pour lui, et Kanori l’aurait surement bombardé de questions. Que dire ? « Forcément, je suis un jouet, hein ? » Ou alors. « Ah, je te cherchais moi aussi pour m’envoyer en l’air avec toi. » Non. Il allait foirer encore. Dans un élan de panique, il répondit.
« Ah. T’as dû trouver quelqu’un d’autre pour t’envoyer en l’air, n’est-ce pas ? De toute façon, tu les attire tous. C’est facile pour toi de te trouver un mec. D’ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi tu n’étais pas casée … »
« Parce que Je t’aime, gros débile. Je ne veux que toi, crétin. » Le jour où elle lui répondrait ça, il irait se donner deux ou trois claques. Bien sûr, Kanori ne dirait jamais quelque chose comme ça. Il avait foiré. Pourquoi il posait ce genre de questions ? Il s’en fichait. Non, en fait, il ne s’en fichait pas. Il crevait de jalousie à chaque fois qu’il voyait un homme s’approcher de son amante. C’était plus fort que lui. Il avait envie de savoir si elle couchait avec d’autres mecs, ou s’il était le seul. Kanori était jolie, très jolie, même. Tous les mecs étaient à ses pieds. Kôta essayait de passer un maximum de temps avec elle, essayant de dégager quelque chose qui ressemblait à « Elle est à moi, dégagez ». Jusqu’à maintenant, ça avait porté ses fruits. Tous les hommes qui approchaient son amante finissaient embrouillés par Kôta. Enfin, il regrettait d’avoir posé ces questions. Mais si elle répondait par l’affirmatif, qu’allait-il faire ? S’énerver ? Partir ? Jouer l’indifférent, encore et encore ? Au final, il allait finir par craquer. Ou alors, il tenait tellement à sa relation avec elle, qu’il allait continuer à jouer la comédie longtemps. Tant pis. Au moins, il garderait Kanori près de lui. C’était tout ce qui comptait, au fond. Même s’il ne voulait qu’une chose : Ne former qu’un avec elle.
Là, il venait de faire le plus gros effort du monde. Il s’était retiré de l’étreinte de son amante, essayant de lui montrer qu’il n’était pas là pour le sexe. Il s’était éloigné, et forcément, il avait inventé une histoire bidon. Depuis quand il lançait des attaques contre le gang adverse ? S’il devait y avoir de la baston, c’était par hasard. Jamais rien n’était prévu, et c’était ce que Kôta préférait. Mais il ne pouvait pas se résigner à lui dire qu’il était là pour ses beaux yeux, non. Il était revenu vers elle, avait agît comme si elle était à lui, comme si elle était sa bien-aimée, et lui avait demandé de rejoindre son gang. Une fois encore, il s’attendait à un « non », avec toutes les excuses qui suivaient derrière. Le leader sentit la main de son amante serrer sa chemise, comme si ce geste signifiait qu’elle ne voulait pas qu’il parte. Mais c’était autre chose. Elle avait envie de lui ? C’était quoi, cette fois-ci ? Il préférait finalement penser qu’elle le voulait pour lui, plutôt de se dire qu’elle voulait encore se le faire. C’était trop dur.
Etrangement, cette fois-ci Kanori ne répondit pas de son « non » habituel, bien qu’elle n’ait pas dit oui. Elle devait y réfléchir. Kôta y vit enfin une lueur d’espoir. Peut-être qu’il n’aurait plus besoin de passer par sa fenêtre pour la voir ? Peut-être même qu’il n’aurait plus besoin de bouger, et qu’il pourrait se réveiller auprès d’elle ? Non, ce n’était pas parce qu’elle allait rejoindre son gang qu’ils allaient dormir dans le même lit. Quoique, ils couchaient ensemble, non ? Et tout le temps, même. Finalement, il la trouverait bien dans son lit, mais pas de la façon qu’il le voudrait. Son amante parla d’Allyson. Kôta ravala son dégout et sa colère. Encore elle. Il ne comprenait pas comment elle pouvait être attachée à ce sale chien. Mais il l’acceptait. Il ne comprenait pas, mais il l’acceptait. Même si, au final, il envoyait toujours de mauvaises flèches dans le dos de son ennemie. Kanori n’avait jamais l’air de le prendre vraiment mal. Forcément, son ego le força à répondre quelque chose à ce sujet.
« Entre Allyson & moi, c’est elle que tu préfères, alors ? »
Kôta regretta. Il ne voulait même pas entendre la réponse. Là, il voulait juste s’enfuir. Bien sûr qu’elle préférait Allyson. Il n’était là que pour le sexe, lui. Elle l’avait dit. Elle l’avait sous-entendu, en fait. Et là, alors qu’il comptait partir, le choc.
« Dis, Kô … Tu ne voudrais pas … rester avec moi ? S’il te plait. »
Lol. Gros lol. Kôta ouvrit de gros yeux. Le regard de son amante était plongé dans le sien. Son cœur venait de piquer une accélération phénoménale. Kanori voulait qu’il reste. Elle le voulait pour elle. C’était trop beau. Tellement beau que la réalité rattrapa bien vite le leader de « Fairy Tail ». C’était pour le sexe, bien sûr ! Les joues de son amie étaient devenues rouges. Elle était excitée, c’était clair. Trop clair. Tant pis. Ils allaient encore coucher ensemble, point.
« &. Ben … »
« &. On n’est pas obligés de coucher ensemble, hein. J’aime bien ça, passer du temps tout simplement avec toi, aussi. Vraiment. »
Une blague, c’était une blague. Kôta se sentait ailleurs, complètement ailleurs. Comme si on venait de lui annoncer la meilleure des nouvelles. En fait, c’était ça. Kanori venait de lui dire qu’elle voulait rester avec lui, sans forcément y ajouter du sexe. Le rouquin ne put s’empêcher de sourire. Même s’il l’avait voulu, il n’aurait pas pu retenir ce geste. Il était content. Et il avait surement l’air débile, mais il s’en fichait. Mais alors, les joues rouges de son amie … Non. Il ne devait pas non plus rêver. Mais si elle avait rougit par pure gêne ? Si elle avait rougit parce qu’elle l’aimait ? Non, non, non. « Kôta, mon vieux, ta gueule. » Sourire, c’était bien beau. Mais il fallait répondre. Il devait lui dire qu’il était venu pour la voir, juste pour la voir. Que cette histoire de gang, c’était des conneries.
« C’est vrai ? »
« Un abruti. Tu n’es qu’un abruti, Kôta. ». Voilà ce que lui dirait Cobby quand elle aura appris toute cette histoire. Et elle aurait eu raison. Il ne pouvait pas se contenter de lui demander si c’était vrai. Oui, c’était vrai. Il voyait mal Kanori lui répondre qu’elle lui faisait une blague, ha-ha. Non. Il la connaissait un minimum, quand même. Quand même. « Allez, rattrape-toi, pauvre idiot. »
« En fait … »
Courage. Il respira un bon coup. Go.
« Je ne compte pas attaquer ton gang. Je suis venu pour toi. Juste pour toi. Pas pour le sexe. Pour toi, Kano. »
« Parce que Je t’aime. » Haha. Il y avait des limites à la connerie. Il ne pouvait pas se résigner à sortir ce genre de choses. Du moins, pas pour le moment. Kanori aurait rigolé, ce serait levée, et serait partie. Elle l’aurait jeté. On a pas besoin d’un jouet autant attaché à nous. On cherche juste quelqu’un qu’on peut utiliser, et lâcher sans problème.
Le leader serra son amante contre lui. Il voulait pouvoir lui chuchoter à l’oreille qu’il était fou d’elle, qu’il était jaloux de tous ces garçons, qu’il la voulait pour elle, juste pour elle. Il déposa encore un baiser protecteur sur la tête de Kanori, en profitant pour sentir son odeur. Sa main droite caressa la joue de son amie. Il la regardait dans les yeux. Si seulement elle pouvait comprendre ce que ce regard voulait dire. Si seulement. Mais c’aurait été trop facile. Et la facilité ne faisait pas partie de son vocabulaire. Il voulait l’embrasser. Lui dire par ce baiser qu’il l’aimait. Qu’il ne voulait pas la quitter. Qu’il voulait être constamment contre elle.
Il l’aimait.
Et il l’embrassa. |
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Kanori Hasegawa
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Mar 17 Aoû - 20:42 | |
| Kanori n’aurait jamais du répondre à Kôta de cette manière. Kôta ne semblait pas avoir perçu l’ironie de la remarque de son amie. Pire encore, il l’avait prise au sérieux. La jeune fille ne put s’empêcher d’ouvrir de grands yeux. Elle n’avait qu’une envie : Hurler. Mais il était dingue ou quoi ? Oui, elle avait du succès. Oui, elle pouvait trouver quelqu’un d’autre avec qui s’envoyer en l’air. Mais elle n’en avait pas envie. Il fut un temps où elle ne se gênait pas pour coucher avec des mecs qui ne comptaient pas pour elle et où elle n’avait aucun scrupule à les jeter ensuite. Mais tout était différent. Elle avait trouvé Kô. Kôta. Au départ, il s’agissait d’un coup d’un soir. Beaucoup de personnes auraient probablement qualifié la première nuit de Kanori et de son amant comme étant une erreur. D’ailleurs, elle aussi y avait pensé. Coucher avec son plus grand ennemi ne pouvait être qu’une erreur. Ca ne se faisait pas. Pourtant … Après cette « erreur », les deux jeunes se croisaient beaucoup. & Ce n’était pas un hasard. Kanori s’était sentie irrémédiablement attirée par ce garçon, et elle n’avait pas pu s’empêcher de le revoir. Leader des « Fairy Tail » ou pas, elle s’en fichait. Pour elle, c’était le destin. Ils auraient pu être … Raisonnables ? Ne plus se voir. Ne plus coucher ensemble. Etre deux ennemis normaux. Seulement … Ces deux là ne faisaient jamais rien comme tout le monde. & Puis, l’interdit possède également ses avantages. C’est excitant. De toute manière, ni elle ni lui ne pouvait résister face à l’autre. Kanori avait pourtant essayé. Mais elle croisait son « ennemi » partout. & Elle avait toujours autant envie de lui. Quoi qu’il en soit, à partir du moment où Kôta & elle étaient devenus FF (soit, dès le départ … 8-)), Kanori avait cessé de voir d’autres garçons. Elle n’en avait plus envie. Blessée & énervée, Kanori n’arrivait pas à croire qu’il pense qu’elle était toujours ce genre de fille. « Je ne veux que toi, Kôta. » Dis-le, merde. Mais quelle idiote. Pourquoi la vérité avait tant de mal à être dite ? Plutôt que d’être franche, Kanori prit la mouche, vexée.
« Je ne suis bonne qu’a baiser, de toute façon. C’est facile de trouver un mec, ouais. Ils pensent qu’a ça, de toute façon. Normal que je sois pas casée. Ils n’en ont tous qu’après une seule chose… Peut-être que toi aussi, après tout ? »
Kanori se mordit la langue. Ca suffit. Ne pas en dire plus. Il allait s’énerver, et elle aussi. Kôta était du genre hyper protecteur. Très souvent, le leader des « Fairy Tail » s’énervait contre des garçons qu’il jugait un peu trop ‘proche’ de Kano. Parfois même contre des amis à elle, suite à un malentendu. & il trouvait toujours une excuse différente. Celui-ci lui avait manqué de respect, celui-là l’avait cherché … La jeune fille s’énervait souvent contre son amant, mais au fond ça ne la dérangeait pas. Elle était touchée, aussi. Seul hic : Elle aurait préféré qu’il s’énerve parce qu’il était amoureux d’elle, et non pas qu’il s’énerve comme l’aurait fait un grand frère avec la cadette de la famille. Elle se faisait toujours de faux espoirs.
«Kô … Tu m’énerves. » Point. « J’ai couché avec personne » Point. « Il n’y a que toi, crétin. » Toi & personne d’autre. « C’est moi qui devrait te dire ça. Toutes les filles sont à tes pieds. Sans exception. Je devrais même créer un fanclub, tiens ! »:O
«Parce que Je t’aime. La simple idée d’effleurer quelqu’un d’autre me dégoute. Je ne veux pas de n’importe quel garçon. Je te veux toi, et juste toi » Non. Au lieu de ça, Kanori avait été froide. Elle était énervée. Mais l’important était dit. Il n’y a que toi, crétin. Rien que toi. Certes, elle aurait pu le dire plus gentiment … Mais c’était sortit comme ça. Les lèvres pincées, Kano affichait une mine boudeuse. Lui … C’était forcé qu’il couche avec d’autres. & ça, ça la mettait hors d’elle. Imaginer une autre à sa place. Penser qu’une autre fille le touchait. Qu’une autre fille l’excitait…
& Puis Kôta s’éloigna d’elle. C’était comme s’il emportait quelque chose d’essentiel à Kanori. Son cœur ? Mmh. Possible. La jeune fille se sentait mal. Il ne pouvait pas être venu JUSTE pour lui dire qu’il allait s’en prendre à son gang. C’était impossible. Il était bien trop imprévisible pour cela. Kanori eut envie de lui dire qu’il mentait très mal. Mais … Si c’était la vérité ? Elle passerait juste pour une Débilos.
Lorsque Kôta s’approcha à nouveau d’elle, la jeune fille se sentit soulagée. Son étreinte lui faisait du bien. & Kano ne put s’empêcher de s’accrocher à lui. Lorsqu’il lui demanda si elle voulait bien rejoindre son gang, la jeune fille n’eut pas la force de dire non. Habituellement, elle le repoussait clairement, à l’aide d’un refus catégorique. A cet instant, elle ne pouvait pas. Elle aurait aimé être dans son gang. & Elle hésitait vraiment. Kôta se vexa comme un pou quand sa FF évoqua Allyson. Kanori trouvait sa question très bête. Elle aimait Kôta plus que tout. Allyson comptait beaucoup pour elle, mais Kanori aurait été prête à changer de gang pour être auprès de Kô. Seulement … Allyson faisait pression sur elle. Elle ne pouvait pas quitter les « Verity ». Pas comme cela. Allyson irait rapporter au leader du gang adverse qu’elle avait couché avec Kanori, et tout serait fini. Il ne voudrait plus jamais la voir. Kanori se dégoutait déjà suffisamment elle-même. & Elle ne voulait pas perdre Kô pour cela.
« Kô. C’est complètement différent. Tu ne peux pas me demander de choisir entre vous. »
Prise d’un élan de sincérité, la jeune fille demanda à son ami de rester auprès d’elle. C’était une demande qui venait du cœur. Elle avait envie de l’avoir à ses côtés. Kôta ne semblait pas convaincu. Puis Kanori continua sur sa lancée. Vérité vérité ~ Malgré le fait qu’elle aie très envie de lui, elle pouvait se passer de sexe. & Elle voulait qu’il le sache. Un sourire s’afficha sur le visage de Kôta, et la jeune fille se demanda s’il allait se moquer d’elle. Il semblait ne pas trop y croire, vu sa question …
«Bien sûr que c'est vrai, idiot ! »
Kanori fronçait les sourcils. Elle ne mentait pas. Elle avait peur que Kôta se moque d’elle. La situation était déjà suffisamment gênante comme ça. & Sa question l’énervait un peu. Elle voulait vraiment qu’il la prenne au sérieux. Kanori soupira. Elle songeait à faire la morale/engueuler Kô lorsque celui-ci prit la parole.
Kanori sentit ses joues rougir une fois de plus tandis que son cœur faisait un bond dans sa poitrine. « Pas pour le sexe. Pour toi, Kano ». BADOUM. La jeune fille secoua la tête de droite à gauche. Non … Ce n’était pas possible. Elle avait l’impression de rêver. Elle aurait aimé répondre quelque chose, mais elle se contenta de profiter de l’étreinte de Kôta. Celui-ci la serra contre elle, fort. Puis, sa main droite glissa délicatement le long de sa joue. Kanori ferma les yeux, savourant la caresse des doigts de son amant contre sa joue. Lorsqu’elle les rouvrit, elle plongea son regard dans le sien. Il semblait si … Tendre. Kanori resserra sa main contre le torse de Kôta. & Voyant que celui-ci s’approchait d’elle, elle ferma les yeux et se redressa pour pouvoir mieux l’embrasser.
Les doigts de Kanori quittèrent le torse de Kôta afin de venir se poser contre sa nuque. & Lorsque leurs visages s’éloignèrent à nouveau, Kanori ne pensait qu’a une chose. Recommencer. Leurs baisers semblaient toujours trop courts à ses yeux. Vraiment trop court. Mais elle n’en fit rien. Luttant contre cette envie, Kanori approcha son visage de celui de Kôta, appuyant son front contre le sien et plongeant son regard dans le sien. Elle ne l’embrasserait pas. Pas tout de suite.
« Kô ... »
Je t’aime. Comme une folle. Je suis Dingue de toi. Non .. Elle n’y arriverait pas. Elle avait trop peur qu’il ne l’aime pas. Trop peur qu’il la rejette.
« Est-ce que tu m’aimes ? »
Kanori retenait son souffle. Elle, et ses manières détournées de poser des questions … Franchement, Quelle idiote. De toute manière, même s’il répondait oui, cela ne voudrait pas dire qu’il était amoureux d’elle. La jeune fille avait peur qu’il se moque et réponde quelque chose comme « Bien sûr espèce d’imbécile, tu comptes pour moi ». Elle ne voulait pas d’une telle réponse. Elle n’aurait jamais du poser la question. Jamais. Elle allait tout casser. Tout serait fini à cause d’elle.
Dernière édition par Kanori Hasegawa le Sam 21 Aoû - 18:39, édité 1 fois |
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Kôta Natsuko
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Mer 18 Aoû - 1:25 | |
| Un idiot. Un bon à rien. Un crétin. Un débile. Nombreux étaient les adjectifs qui pouvaient décrire Kôta. Il aurait mieux fait de lui demander si elle blaguait. Ou de lui dire qu’il était désolé de ne pas avoir été là. Il aurait dû dire quelque chose. Quelque chose de différent. Mais c’était Kôta. Il était obligé de parler sans réfléchir. Il était obligé de parler sans ranger sa fierté de merde. Il avait préféré dire qu’elle avait trouvé quelqu’un d’autre pour s’envoyer en l’air, qu’elle attirait tous les mecs, que c’était facile pour elle d’en trouver, se demandant pourquoi elle n’était toujours pas casée. « Un idiot. Tu n’es qu’un idiot Kôta. On se demande tous comment tu fais pour diriger un gang entier, abruti. » lui dirait Cassie. Et il aurait répondu un simple « Je me demande aussi. », trop déprimé pour répondre quoi que ce soit. Il devait rattraper son coup. Il devait terminer en beauté, en lui disant qu’il était dingue d’elle, et qu’il était désolé. Mais depuis quand il s’excusait ? Depuis quand il foirait assez pour s’excuser ? Depuis toujours, en fait. C’était juste les excuses qui ne suivaient jamais. Les gens n’en valaient jamais vraiment la peine. Mais là, c’était Kanori. KANORI, quoi. C’était elle. C’était son tout. C’était … la fille dont il était raide dingue. Il se sentait limite stupide de penser ça. C’était uniquement dans les films que l’amour gros comme le monde existait vraiment. C’était uniquement dans les films. Et pourtant, Kôta l’aimait. Plus que tout. Plus que n’importe qui. Cela pouvait paraitre insensé, mais c’était vrai. Tellement vrai. La réponse de son amie le ramena bien vite sur terre. Bien sûr que non. Jamais elle n’allait répondre qu’elle ne voulait pas s’envoyer en l’air avec quelqu’un d’autre que lui. Non, qu’elle ne voulait pas s’envoyer en l’air du tout avec lui. Qu’elle le voulait juste lui. Par amour. Pas pour le sexe. Qu’elle ne voulait être casée qu’avec lui. Qu’elle ne voulait l’attirer que lui. « Mais Kô, réveille-toi, bon dieu ! » Elle lui avait dit le contraire. Kanori venait de le descendre en flèche. Elle était réellement la personne qui pouvait le détruire, lui, que rien ne touchait jamais. Lui qui prenait toujours tout à la rigolade, ou qui justement, le prenait trop mal et se battait. Lui, qui avait quitté sa famille, qui était le leader d’un gang tout entier. C’était fou. Impensable. Mais finalement, c’était vrai. Elle venait de le liquider.
« Je ne suis bonne qu’à baiser, de toute façon. »
Non, Kano. C’est faux. Tu es surtout bonne à me rendre heureuse. Ne dis pas ce genre de choses. Arrête. Tu te trompes sur toute la ligne.
« C’est facile de trouver un mec, ouais. Ils pensent qu’à ça, de toute façon. »
Arrête de dire n’importe quoi, Kano. Tu te trompes, encore et encore. Je suis un mec. J’avoue qu’avant, je ne faisais que m’amuser. Mais maintenant, Je t’aime. Je te veux juste toi. Je ne pense plus qu’à ça. Je ne pense plus qu’à toi. Tu devrais le savoir.
« Normal que je sois pas casée. »
Non, tant mieux, Kano. Tant mieux. Je crois que je ne supporterais pas de te voir avec un autre que moi. Je crois que je ne supporterais pas de te voir aimer quelqu’un d’autre. De désirer quelqu’un d’autre. Alors, tant mieux.
« Ils n’en ont tous qu’après une seule chose … Peut-être que toi aussi, après tout ? »
Et là, choc. Kôta n’arrivait même plus à penser. Comment pouvait-elle oser se dire une chose pareille ? Il allait s’énerver. Mais il savait pertinemment ce qui allait se produire : Il allait s’énerver, dire des choses qu’il allait regretter, Kanori allait faire de même, et tout allait finir en GROS CACA. Et c’était vraiment la dernière chose qu’il voulait. Alors il ne dit rien. Il ne savait même pas quoi dire, de toute façon. Bien sûr que non, il ne pensait pas qu’à ça ! Au contraire, il pensait à elle. Juste à elle. Il devait le dire. Non. Elle allait encore s’en prendre à lui. Ou alors, elle n’allait plus rien dire. Non. Kôta n’en savait plus rien. C’était le tourbillon total dans sa tête. Il ne répondit rien. Il n’eut pas le temps de répondre, en fait. Elle avait déjà continué.
« Kô … Tu m’énerves. J’ai couché avec personne. Il n’y a que toi, crétin. C’est moi qui devrais te dire ça. Toutes les filles sont à tes pieds. Sans exception. Je devrais même créer un fanclub, tiens ! »
Haha. C’est qu’elle était drôle, son amante. Surement qu’elle avait sucé un clown, le matin même. Kôta ne comprenait pas pourquoi elle disait ça. Non. COMMENT elle pouvait dire ça. Enfin, il avait dit quelque chose du genre, lui aussi. Il n’avait rien à dire contre elle. Mais cela ne l’empêchait pas de ne pas comprendre. Les paroles de son amie étaient froides. Le leader ne savait plus quoi penser de tout ça. C’était pourtant elle qui disait qu’elle le cherchait pour s’envoyer en l’air. Il n’avait pas été là, pourquoi n’était-elle pas allée voir ailleurs ? Il était perdu. Embrouillé. Par moments, Kanori affichait sur son front qu’il n’était qu’un FuckingFriend, point. D’autres moments, elle laissait penser que c’était plus que ça. Vraiment plus que ça. Que ça frôlait l’amour, en fait. Kôta n’osait jamais relever, mais il ne pouvait s’empêcher d’y croire. Et il devait répondre à Kanori. Un silence de plus n’allait pas lui plaire. Pas du tout, même. Il connaissait bien son amie et amante. Et il ne voulait pas l’énerver. Surtout parce qu’il ne disait rien. Il réfléchit. Soit il continuait sur la lancée de Kanori, soit il devenait raisonnable, en tentant de lui expliquer qu’il ne voulait aucune fille à part elle. Trop tard.
« Ce n’est pas parce que toutes les filles sont à mes pieds que je couche forcément avec elles. »
C’était tout ce qu’il avait à dire. Il ne releva même pas l’histoire débile du fanclub. Il était quelque peu irrité, par toutes les paroles de son amie. Il avait limite été froid. Mais il préféra se taire pour la suite. La règle numéro une pour ne pas tout foirer, c’était se taire. Se taire, c’était vraiment la dernière chose qu’il faisait. Il répondait toujours. Provoquait toujours. Démarrait. Mais là, c’était Kanori. Pour elle, il pouvait se taire. Même si sa fierté venait de prendre le coup le plus gros de sa vie.
Il était partit. Puis revenu. Il y avait des mots. Une demande. Kanori n’avait pas craqué. Elle ne voulait toujours pas rejoindre le gang de Kôta. Celui-ci ne comprenait pas ce qui la retenait tant dans ce gang. Allyson, peut-être ? Il redoutait tellement que ce soit le cas. Cela voudrait dire que ce chien-qui-pue était bien plus important que lui ? Qu’elle accordait plus d’importance à son gang qu’à lui ? Qu’il n’était, finalement, qu’un jouet ? Il redoutait la réponse à ces questions. Et il l’avait posée. Il était mort de trouille, à l’idée d’avoir la réponse à ces questions. Kanori préférait-elle Kôta ? Ou Allyson ? (La suite dans le prochain épisode.) C’était lui. Elle le préférait lui. Oui, c’est toujours mieux de rêver. Tant pis, si on tombe de haut. C’est ce qu’on dit quand on n’est pas encore tombé. Et là, Kanori évita la question, prétextant que c’était complètement différent, et qu’il ne pouvait pas lui demander de choisir entre eux. Mais SI, il le pouvait. Non, en fait, il ne le pouvait pas. Ce n’était pas comme s’ils étaient ensembles. Là, il était juste un ami. Il était normal qu’Allyson et lui soient au même niveau pour Kanori. Bien sûr, bien sûr …
Vint ensuite la déclaration de Kanori. Elle voulait rester avec lui. JUSTE rester avec lui, sans sexe. Kôta n’en revenait toujours pas. Il avait toujours cru qu’elle voulait le voir pour s’envoyer en l’air. Il avait toujours cru qu’il était un ami, rien de plus. Son amie était vraiment une fille ambiguë. Kôta s’y perdait souvent. Mais jamais il ne se lassait d’elle. Jamais. « Bien sûr que c’est vrai, idiot ! ». C’était ainsi qu’elle lui avait répondu à sa question débile. Ben oui, c’était vrai. Elle n’était pas ce genre de personnes à rigoler avec ça. Il la connaissait un minimum. Mais il en voulait plus. Encore plus. La connaitre par cœur. Si seulement il avait l’occasion de pouvoir le faire. Puis sa révélation à lui. « Pas pour le sexe. Pour toi, Kano. » Et il l’embrassa.
Il sentit la main de son amie se poser sur sa nuque. (J’avais écrit nique. Hihi.) Comme si elle voulait le serrer contre elle, pour mieux savourer le baiser qu’elle recevait. Il aimait ça, quand elle agissait comme ça. Il se sentait … bien. Juste bien. Il ne pensait à rien d’autre qu’à ce moment-là. Et lorsque ce n’était pas lui qui la tirait contre lui, c’était elle qui le faisait. Dans tous les cas, ils étaient serrés. Comme s’ils ne formaient qu’un. Non. Pour ça, ils devaient s’aimer. Les deux. Réciproquement. Zut. Leurs visages finirent par s’éloigner. Non, pas encore ! C’était court, trop court. C’était à chaque fois trop court. Il voulait l’embrasser, encore. Kanori le regardait dans les yeux. Il avait encore plus envie de sentir une fois encore ses lèvres contre les siennes. Mais son amie n’était pas du même avis.
« Kô … »
Kô. Kô. Quand elle l’appelait comme ça, les battements de son cœur s’accéléraient. Qu’est-ce qu’il aimait quand elle l’appelait par son prénom. Elle avait une façon de le faire bien particulière, une façon bien à elle, inimitable. Et Kôta aimait ça. Il aimait tellement ça. Mais qu’est-ce qu’elle s’apprêtait à dire ?
« … Oui, Kano ? »
Elle allait surement lui répondre « Non, rien. » Comme d’habitude.
« Est-ce que tu m’aimes ? »
Crise cardiaque. Pendant une fraction de seconde, on pouvait lire la panique dans les yeux du rouquin. « Quoi ? Hein ? Comment ? Si je l’aime ? Non. Si ! Je ne sais pas. Mais … » C’était la panique dans sa tête aussi. Il ne savait plus quoi dire, plus quoi faire. Pourquoi est-ce qu’elle posait cette question ? Cela se voyait tellement qu’il l’aimait ? Elle voulait juste s’en assurer ? Ou alors ... Non, pas possible. Elle ne l’aimait pas. S’il répondait oui, elle allait le lâcher comme une vieille chaussette. Non. NON. Tout sauf ça. Catastrophe. Cela ne pouvait pas arriver. Il ne pouvait pas lui qu’il l’aimait.
« Non, Kano … Je ne t’aime pas ... »
Kôta regardait Kanori dans les yeux.
« Mais … »
Son cœur battait vite, trop vite. Il ne réfléchissait plus. Il était mort de trouille.
« Je suis dingue de toi. »
Ca y est. Il l’avait dit. Enfin. Une bonne fois pour toutes. Depuis le temps qu’il souffrait pour le lui dire. Depuis le temps qu’il se ridiculisait quand il essayait de le lui avouer. C’était fait, maintenant. Enfin. C’était comme si un poids s’était vidé en lui. Mais il avait peur. Tellement peur que Kanori le lâche pour ça. Tellement peur qu’elle ne le lâche pour lui répondre qu’elle pensait qu’ils étaient juste des amis, qu’ils faisaient tout ça juste pour le sexe. Bien sûr, qu’elle allait faire ça. Elle ne pouvait pas lui répondre qu’elle aussi. Maladroitement et inconsciemment, Kôta resserra son étreinte autour de Kanori. « Non, ne pars pas. Ne me repousse pas. S’il te plait. » Le leader n’avait jamais eu aussi peur. Il se battait contre une vingtaine d’hommes sans jamais ressentir la peur. Et là, il parlait simplement à une fille, et c’était fini. Fini. Il n’osait plus rien dire, plus rien faire. Est ce qu'il devait oser répondre "Et toi ?" Non. Oui. Non. Il n'en savait rien. Il improviserait. De toute façon, c'était ce qu'il savait le mieux faire, improviser. Et là, il attendait. Comme un condamné à mort qui attends l’heure de son exécution. Et si seulement elle l’embrassait. |
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Kanori Hasegawa
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ Jeu 19 Aoû - 0:49 | |
| Kanori aurait véritablement pu créer un fanclub pour Kôta. Jamais elle ne le ferait, évidemment. Elle était bien trop jalouse de toutes ces filles pour cela. Lorsqu’elle voyait les sourires que Kô échangeait avec elles et la manière qu’elles avaient de tenter d’attirer son attention … Kanori était verte de jalousie :D A vrai dire, elle était très souvent verte de jalousie, même lorsqu’elle n’avait absolument aucune raison de l’être. Kanori se rabaissait facilement. Pourquoi ce serait-il intéressé à elle avec des filles comme celles-ci dans son entourage ? … Ces filles là valaient sûrement bien mieux qu’elle. Elles étaient populaires, belles, dingues de lui... Encore une raison pour Kano de se persuader que Kôl ne l’aimait pas, malgré les ambigüités entre eux.
« Ce n’est pas parce que toutes les filles sont à mes pieds que je couche forcément avec elles. »
Ou comment éviter la question. Panique à bord. Etait-ce parce qu’il n’osait pas avouer qu’il couchait avec d’autres ? Pitié, faites que non …
« Pas forcément. Mais c’est possible, mh »
La jeune fille n’avait pas posé cette question méchamment. D’ailleurs, le ton de sa voix se faisait plutôt inquiet. La simple idée que Kôta fréquente d’autres filles qu’elle la rendait jalouse. Alors imaginer qu’en plus il couche avec d’autres… Ses petites manies, son lever de sourcil, la manière qu’il avait de relever son sourire à droite, ses provocations, ses frissons d’excitations … Kanori voulait être la seule à connaître ces choses-là. Egoïste ? Non. Amoureuse.
Kôta s’éloigna et, ne tenant pas plus de quelques minutes loin de Kanori, revint près d’elle. Lui demandant une fois encore de rejoindre son gang. Le plus bizarre dans tout cela, c’est que n’importe qui aurait fini par s’énerver. « Bordel, je changerai pas de gang ». Jamais Kanori n’aurait pu dire une chose pareille. Elle aimait trop cela, que Kôta insiste pour qu’elle rejoigne « Fairy Tail ». Cela signifiait qu’il la voulait auprès de lui. Qu’il voulait qu’elle fasse parti de « sa famille ». Qu’ils soient toujours ensemble. & Kanori aussi aurait aimé que ce soit le cas. Mais elle avait trop peur qu’Allyson puisse tout détruire. La jeune fille et la louve étaient très proches. Deux meilleures copines. Mais Allyson était une rebelle. Du genre sournoise, à tout faire pour que les choses se passent comme elle le souhaitait. & une chose était sûre : Elle ne voulait pas que Kanori change de gang, et elle était prête à tout pour la garder au sein des « Verity ». Tout. Même à mentir, ou a menacer Kanori. En effet, Allyson n’avait pas hésité à dire à sa meilleure amie qu’elle ferait tout pour détruire leur relation s’ils la rendaient publique. Qu’elle serait capable de dégouter Kôta d’elle. & Même de le tuer. Forcément, la jeune fille était morte de trouille. & Elle ne se doutait pas que la plupart des arguments de son amie étaient inventés de toute pièce. La seule chose qu’elle retenait, c’était qu’elle risquait d’y perdre l’amour de sa vie. Et ça, c’était absolument hors de question. Elle n’avait jamais dit oui à Kôta, mais ses non sonnaient faux. Et ce jour là, elle lui avait fait comprendre qu’elle hésitait. Sans oser lui dire qu’elle aurait aimé le faire, mais que ce n’était pas possible. Entre Allyson & lui, c’était lui, qu’elle avait choisi. Mais elle ne pouvait pas le lui dire.
En revanche, Kanori n’hésita pas à demander à son amant de rester auprès d’elle. A vrai dire, elle n’avait pas pu s’en empêcher. Elle avait envie qu’il reste. & Elle avait également envie qu’il sache qu’elle n’en avait pas qu’après le sexe. Qu’elle appréciait sa compagnie. Même en restant sage. Kôta sembla surpris, mais le sourire que Kanori vit sur son visage la rassura. Ce n’était pas un sourire moqueur. Kanori le connaissait trop bien. Ce sourire là montrait qu’il était content. Vraiment. & Elle aussi, était contente. Il n’était pas là pour le sexe. Il était là pour elle. Pour ELLE. A combien de filles avait-il dit cela ? Probablement aucune. Du moins, c’est ce que Kanori espérait. Qu’elle était la seule. La seule qui comptait vraiment. & que, même s’il couchait avec d’autres, jamais il n’aurait ressenti autant d’affections pour elles. & Jamais il ne leur aurait dit cela. Kanori l’espérait. De tout son cœur.
Puis ils s’embrassèrent. Kanori adorait ça. Qu’ils s’embrassent. C’était mieux que le sexe, mieux que n’importe quoi. Non. En fait, c’était différent. Mais quand elle embrassait son amant, Kanori se sentait plus … Proche de lui. Pour Kanori, un baiser était quelque chose de très intime. D’intense. Non pas que le sexe ne soit pas intense. Cependant, Kanori n’aurait jamais, ô grand jamais, embrassé quelqu’un avec qui elle ne faisait que coucher. Ou alors, pas comme cela. Embrasser Kôta, c’était presque magique. Comme si des étincelles crépitaient dans le cœur de la jeune fille. Leurs corps se touchaient, leurs visages se retrouvaient à quelques centimètres l’un de l’autre … Ils formaient un tout. Ils étaient liés. Embrasser la personne que l’on aime, c’est mieux que tout. Quelque chose d’intense, de passionné. Mais Kanori ne savait pas si Kôta l’aimait. Elle n’était peut-être qu’une simple FF. & la magie des baisers étaient beaucoup moins … féérique. Un baiser sans sentiment, entre potes ou entre amants, n’a absolument rien à voir avec un baiser amoureux. Un baiser d’amants excite, donne envie. Un baiser amoureux peut aussi exciter, mais il montre avant tout à la personne aimée à quel point elle compte, non ?
Kanori prit son courage à deux mains. La manière dont elle prononça le surnom de son amant n’était pas hésitante. Juste … douce, et pleine de suspens. & Lorsque celui-ci répondit, l’appelant « Kano », la jeune fille eut une fois de plus l’impression que son cœur effectuait un bond à l’intérieur de sa poitrine. Elle adorait cela. En fait, elle adorait qu’il s’adresse à elle, peut-importe quel surnom il utilisait. Kanori, Kano, chérie, idiote. Son cœur réagissait toujours, lorsque Kôta la regardait droit dans les yeux en lui parlant.
Puis elle posa LA question. Celle dont elle redoutait le plus la réponse. S’il disait non, tout serait fini. Elle aurait l’impression que son monde s’écroulerait. Elle aurait du l’embêter, comme d’habitude. Répondre une connerie. Du genre : « J’ai oublié », et détendre l’atmosphère en riant. Trop tard. Elle ne pouvait qu’attendre. Attendre … Elle détestait ça. & à cet instant, les secondes lui semblaient interminables. Après combien de temps avait-il répondu ? Elle n’aurait pas su le dire. Son cœur battait à une vitesse hallucinante, comme s’il voulait sortir de sa poitrine et ses mains tremblotaient. Elle était pire qu’angoissée. Sa réponse pouvait tout changer.
« Non, Kano … Je ne t’aime pas ... »
Rien ne serait plus pareil. Jamais. Il ne l’aimait pas, elle le savait pourtant. Poser cette question était une idée complètement débile. Non, elle était complètement débile. C’était couru d’avance. Kanori sentit les larmes lui monter aux yeux. Comment avait-elle pu être aussi bête, et oser croire qu’il l’aimait… Pincant les lèvres pour se retenir de pleurer, elle n’avait qu’une envie : Lui dire de dégager. & Pleurer. Mais elle n’en fit rien. Au lieu de cela, elle continua à observer le jeune homme, son regard plongé dans le sien.
« Mais … »
Mais tais-toi, crétin. N’ajoute rien. Ne m’achève pas. Je t’aime, toi pas. Tout est dit.
« Je suis dingue de toi. »
Nouveau choc. Qu’est-cequec’estquecebordel ? Il m’aime ? Non, impossible. Cette fois-ci, la jeune fille sentit ses joues s’empourprer, tandis que Kôta la serra un peu plus contre lui et que le rythme de son cœur accélérait crescendo. Par habitude, Kanori plongea son visage dans le creux de l’épaule du garçon qu’elle aimait. C’était rassurant. Se retenant de pleurer comme une idiote, Kanori approcha ses lèvres de l’oreille de Kôta. Les mots semblaient ne pas vouloir sortir. Comme si elle avait prit l’habitude de les retenir. Mais a présent, elle devait le lui dire. Elle en avait besoin. & elle souffla ce qu’elle rêvait de lui dire depuis des mois au creux de son oreille.
« Kô, Je t’aime. C’est tout »
Kanori devait avoir rêvé. Ce n’était pas possible. Tout cela lui semblait complètement irréel. Elle avait de la peine à y croire. Kôta l’aimait… Impossible… La jeune fille fixa intensément son amant, laissant glisser délicatement sa main droite le long de sa joue. Elle ne savait plus quoi penser. Pince-toi, Kano’. Ce n’est pas la réalité. Tu rêves. Réveille-toi. Kanori pencha la tête sur le côté, le regard plongé dans celui du leader. Elle allait vérifier.
Attirant le visage de Kôta vers le sien, elle l’embrassa. Un baiser amoureux. Elle le savait, c’était magique. & Réel. Kôta et elle ne formaient plus qu’un. |
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| | Sujet: Re: #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ | |
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| | | | | | #. Don't make a girl fall for you, if you have no intention of CATCHING HER ... ~ | |
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