Mignon. Long. Argenté. Souriant. Accessoirisé. Négligé. Coloré. Je suis sur que je pourrais encore trouver des trucs pour vous décrire la ravissante personne que je suis…

Un long spaghetti cuit. C’est un peu comme ça que je me vois. Mais j’ai jamais dit que je me trouvais moche hein ! Je suis même tip top caviar ! Non mais… Je suis long donc et pas très musclé, tout en longueur. Et un peu mou. Un visage un peu ovale où sont posés mes deux yeux aux iris différentes, ouais des yeux vairons et alors ? Mes yeux sont bleus clair d’habitude, mais j’y met des lentilles de couleur afin de rendre l'oeil droit gris clair, tandis que l’autre est rouge, j'aime bien jouer, utiliser des petits gadjets sympa, j'aime l'originalité et j'aime me demarquer, quoi de plus naturel pour quelqu'un comme moi ! Mais je m'emporte pardon...donc je disais quoi ? Ha oui ! Ces deux là peuvent vous regarder avec la plus totale indifférence ou bien s’illuminer comme deux miroirs si vous me mettez en colère ou bien si je vous trouve mignon a croquer… Vient ensuite une bouche toujours souriante, dévoilant deux canines pointues et tranchantes et un petit nez qui se retrousse quand je ne suis pas content. Cette adorable bouille est surmontée d’une tignasse d’origine brune, mais un malencontreux accident avec un seau de détergent a eu raison d’eux. Depuis je me les colore en blanc aux reflets argentés pour masquer ce qu’ils sont devenu.

Ha oui j’y pense c’est vrai que j’ai une sorte de tatouage sur la partie gauche de ma si bouille d’amour ! Je l’ai toujours eut du moins autant que je m’en souvienne, cette espèce de long trait noir…Le reste du cops en lui-même n’est pas déplaisant non plus je doit l‘avouer, mais il n’a aucune importance. Je vous l’ais dit je suis un spaghetti trop cuit ! 1m67 pour 45 kilos tout mouillé et avec mes vêtements s’il vous plait ! Ha c’est sur que je ne suis une armoire à glace et que je ne gagnerais pas le prochain concours de Mister Plage.
Pour ce qui est des vêtements en général, je prend le premier truc qui tombe de mon armoire. Des couleurs potables passant du rouge vif aux gris délavé et au noir, un peu de violet parfois ou du bleu je ne suis pas regardant. Par contre s’il y a bien un truc que j’aime c’est les breloques ! Les accessoires et moi on est copain comme cochon et c’est pas peut dire ! Colliers, bracelets, pendentifs, pin’s…Si un aimant passait par là j’y resterais accroché pour sûr !

"Bienvenu Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs dans le musée de l‘absurde et du n‘importe quoi. Veuillez essuyer vos pieds avant de rentrer dans cette tête, c‘est assez sale comme cela. Ici vous ferrez de votre mieux pour comprendre le caractère de Néo, soyez attentif ! La visite peut maintenant commencer."

-Dis maman chérie, quel gout peut bien avoir papa a ton avis ?


Encore des gens dans ma tête ? Mais allez y je vous prit, plus on est de fous plus on rit dit on…Alors j’aime bien rabaisser les gens, ceux que je n’aime pas en tout cas, et comme je ne suis pas un Bruce Lee en puissance je me contente de leur pourrir la vie du mieux que je peux. Petits coups bas, rumeurs scandaleuses, humiliation publique, ce genre de chose quoi ! Mais attention ! Tout en finesse, en discrétion, sans laisser de marque car si je peux être un vrai serpent il n’en est pas moins que, comme lui, je file me planquer dans un trou quand viens un trop gros orage. Je ne suis pas fait pour être un chef et ça je le reconnais.

Je possède un humour noir sans sucre ajouté et je ne peux m‘empêcher de lancer des piques a tout bout de champs, sans vraiment m‘en rendre compte et sans vouloir blesser mes interlocuteur potentiels. Ho non surtout pas ! J‘adore avoir de la compagnie, je ne refuse jamais une fête, surtout si cela signifie boissons et filles a volonté, le gente féminine est pour moi un bien curieux mélange de sentiments contraires et je ne perd jamais une occasion de me plonger corps et âme dans leurs mystères. Par contre je ne suis pas romantique pour un sous, avec moi les fleurs, les poèmes les ballades au clair de lune tu peux faire une grosse croix dessus, désolé. Si cela peut consoler je reste loyal, car courir plusieurs lièvres à la fois me fatigue plus qu’autre chose et je ne voix pas tellement le plaisir de finir par se recevoir une double paire de baffe quand les élus de notre cœur se rendent compte qu’elles n’étaient pas les seules. Quand je donne ma parole je la tient toujours moi ! Enfin…Passons à un autre sujet voulez vous ?

Je ne perds pas souvent patience, je suis toujours calme et détendu, c’est sans doute mon optimiste qui me procure une telle sensation de « no stress attitude ». Un plan qui tombe a l’eau ? Par grave on en fera un meilleur la prochaine fois. Une jambe cassée ? Je vais pouvoir faire des courses de chaises roulantes. Si je suis joueur ? Bah en fait cela dépend…J‘aime bien jouer au chat et a la souris et j‘aime bien le strip-poker aussi, mais j‘aime également jeter un coup d‘œil dans une serrure de salle de bain pendant qu‘une demoiselle y prend une douche…Car si je suis reste fidele il n‘en reste pas moins que j‘aime bien aller voir ce qui se passe de l‘autre coté de la barrière. Remarquez je ne suis pas possessif et encore moins jaloux, si ma compagne du moment a le droit de fantasmer sur le facteur alors j’ai le droit de fantasmer sur la bouchère non ? Je suis curieux, j‘aime bien fourrer mon adorable petit nez un peu partout pour voir si je ne trouve pas des trucs bien salissants, tout le monde a au moins un squelette planqué dans un tiroir. En parlant de reste humains, vous savez que chez moi mon coté carnivore peut allez très loin ? Car enfin si l’on m’a surnommé l’Ogre ne c’est pas sans rapport. Non je ne mange les enfants ! Pouah ! Mais je ne dis pas non quand au grignotage d‘un mollet ou d‘un bras. J‘aime mordre, j‘aime le gout métallique du sang, s‘il m‘arrive par moment d‘emporter un bout de chair entre mes canines ? Oui bien sur, je suis un peu cannibale sur les bords, mais je fais très attention, je ne mange pas n’importe qui quand même. C‘est un coup a ce choper des saletés ça ! J‘ai un appétit presque insatiable il faut bien le dire ! Je mange beaucoup de sucre, bonbons, tarte, gâteaux a la crème, thé sans lait et six morceaux de ces cubes blancs. Avec mes amis et ma petite famille je suis prêt a bouffer en entier la personne qui s’en prendrait a eux !

Un autre point de ma splendide personnalité, j’ai toujours raison et j’ai la manie d’avoir le dernier mot en toute circonstance.
J’ai quelques points positifs tout de même ! Avant tout je suis hyper jovial, le sourire aux lèvres en toute circonstance, je plaisante sur tout et n’importe quoi. Je croque la vie a pleine dent si je peux me permettre cette expression…Je suis intelligent, du moment qu’on me parle pas de la théorie de la relativité en grec ancien, je touche un peu a tout a vrai dire. S’il m’arrive de rester pendant des heures sans rien dire et sans rien faire c’est que je rêvasse. J’aime bien rêver je trouve ça reposant…et pas cher. J’adore l’argent, sous toutes ses formes. Chèques, billets, monnaies, centimes…Je passe parfois des heures accroupi au bord des caniveaux pour regarder si je ne trouve pas de pièces laissées seules a l’abandon par des propriétaires.

On en peut pas dire que la naissance de Néo Wiliams se soit passé dans des circonstances désastreuses, ni joyeuses, c’était comme toujours un entre-deux. Mais bon il y a mieux pour se présenter au monde que d’être extrait d’un truc pas très propre et plein de sang ! En tout cas la joie du paternel n’était pas feinte ça donnait déjà une bonne situation de départ. Pour la joie dans le couple c’était autre chose. C’est que maman était une vrai prédatrice, une mante religieuse grandeur nature, la seule différence c’est qu’elle ne coupait pas la tête de ses amants occasionnels. Elle leur brisait le cœur ce qui était nettement plus classe. Pour le moment en tout cas elle était trop fatiguée pours faire le moindre geste. Elle dormait la douce créature et son rejeton aussi tandis que le père lui faisait les cents pas, pour changer un peu. Le reste de la famille, les momies en l’occurrence, était réuni consciencieusement autour de lui et le félicitait comme le veut la coutume ancestrale. Le gugus était aux anges, avec un enfant il savait qu’elle ne risquait pas d’aller voir ailleurs de si tôt.

Et c’est en effet ce qui se passa. Flora Wiliams découvrait les joies de la maternité après avoir connu les douleurs de l’accouchement et s’en trouvait toute émue. Elle adorait ce petit bout de chou aux cheveux sombres et aux gargouillis pouvant signifier tout et surtout n’importe quoi.
On ne peux vraiment raconter la vie du jeune Néo Wiliams qu’a partir de ces trois ans. Le reste ne faut pas la peine que l’on s’y attarde….C’était un enfant assez simple, pas de cris intempestif ni de coquineries hebdomadaires. Sage et poli, avec peut être des remarques un peu étrange, mais dans la bouche d’un enfant tout semble alors si innocent. Sans être complètement gâteux ses parents lui donnaient presque tout ce qu’il fallait. Pour le monde extérieur il formait une famille presque parfaite, il y avait bien sur des hauts et des bas, mais cela finissait toujours par des câlins et des bisous dans le cou. Cependant il aurait de bien peu pour faire craquer la couche de perfection. Car si Flora adorait son fils et sa vie de mère épanouie elle demeurait avant tout une femme avec des instincts. Et ils étaient parfois plus fort que la morale. Oui elle avaient des aventures, nombreuses et sans lendemains possible, oui son mari était au courant et oui il fermait les yeux sur tout ça. D’une part parce qu’il ne voulait pas que tout le monde soit au courant et aussi parce que malgré ces frasques il aimait sa femme jusqu’à la folie et qu’elle finissait par revenir, elle revenait toujours vers lui.

Néo avait cinq ans quand une heureuse nouvelle vint le frapper de plein fouet. Il voyait depuis un certain moment le si jolie ventre de sa mère adorée s’arrondir de plus en plus, il mettait ça sur un trop plein de kilos quand son père vint le voir, le sourire jusqu’au oreilles, lui qui d’habitude avait l’air soucieux a l’extrême. Un petit frère…Une minuscule graine de vie germait encore. De quoi le rendre fou de joie. Lui et Néo. Pour être joyeux il fallut encore attendre la naissance de cette petite chose. Neuf mois et huit jour précisément. Ainsi Alex Wiliams vit le jour dans la même maternité qui avait entendu les cris de son grand frère. Inutile de dire que la joie du paternel fut encore plus grande. Deux marmots donc deux fois plus de raison qui pousserait sa femme a ne jamais l’abandonner. Sur ce point le temps lui donnera raison. Mais revenons a nos moutons. La vie reprenait son cour avec plus ou moins d’entrain. Néo veillait tout particulièrement a la santé de son jeune frère sans jamais faillir, de toutes les personnes que cette maison abritait il était peut être celui pour lequel le gamin avait le plus d’affection.

Les années passent et se ressemblent tant. De fil en aiguille les aiguilles du temps tracent leur route. Voila que Néo allait sur ses 10 ans, devenu un peu plus tapageur avec l’âge le voila qui faisait régner une sorte de mini dictature a l’intérieur du foyer. Ses parents étaient les victimes malencontreuses de son esprit farceur et manipulateur, seul Alex trouvait clémence a ses yeux. Les deux enfants était pourtant très différent, alors que son ainé passait le plus clair de son temps a inventer des coups fourrés pour les nounous le cadet était un peu la voix de sagesse et de raison et, avec une voix de flute, il reprochait souvent a son frère ces bêtises. Adorable et enquiquinant, ils sont toujours adorables et enquiquinants !
Les relations entre Flora et son mari n’était pas non plus au beau fixe, entre les plaisanteries douteuses de Néo et la vie quotidienne la jeune femme se sentait dépérir petit a petit, que voulez vous elle n’avait plus l’âge d’aller courir les jeunes hommes et bien qu’elle conservait encore une beauté qui lui était propre elle remarquait bien que ce n’était plus suffisant pour séduire. Son mari lui était toujours aussi amoureux, toujours aussi crédule et aussi mou. Il lui passait tout sans crier, sans jamais la menacer de rien, que voulez vous il l’aimait bien trop pour ça. Il la voyait partir pendant des jours et revenir ensuite, les cheveux en désordre et la tête pleine d’images et de fantasmes. Mais elle revenait encore vers lui et vers sa famille.

L’école était encore le meilleur moyen pour les frères Wiliams d’échappaient a cette triste réalité. La cour de récrée était un vrai terrain de jeu pour Néo qui se plaisait a humilier pendant des heures ses victimes potentiels, tout en étant protégé par les caïds en couche-culotte. Il n’était pas fait pour être chef de service dans cette entreprise qu’était l’école. Les grandes décisions étaient prises par des gens qui savait mieux gérer que lui. Pour Néo seul comptait la survie avant tout, la sienne et celle de son petit frère. Ce dernier peinait a sortir de la protection de son ainé tant elle il était présent, c’est a peine s’il le laissait sortir dans la cour. Mais les belles choses n’ont qu’un temps limité, on tombe toujours sur plus fort que nous et c’est d’ailleurs en pleine rue que Néo apprit sa première grande leçon de vie. A savoir : Si tu trace pas assez vite alors t’étonne pas si le chien te bouffe la jambe. Il faut croire qu’il avait énervé les mauvaises personnes ou bien qu’il était la victime des coïncidences.
Quoi qu’il en soit il rentra a la maison le nez en sang, les vêtements en lambeaux, n’osant pas avouer a ses parents, inquiets bien sur, ce qui lui était arrivé. Une défaite pour lui était inexcusable, même face a un gros molosse plein de bave. Il rumina sa vengeance contre l’espèce canine un bon bout de temps avant de finalement passer a l’action. Il connaissait l’adresse du sale toutou et de son propriétaire, il fit le mur, prenant soin de ne pas réveiller son petit frère qui dormait dans la même chambre que lui. Lentement il s’y dirigea, personne ne vint le déranger, aucune présence dans les rues, devait il y voir un signe ? Peut probable vu qu’il ne croyait a rien. Un vulgaire bout de bois tenait lieu de portail, il le franchit sans trop de complication, contourna la maison et se faufila par une sorte de chatière située sur la porte de derrière, il était heureusement assez mince pour en pas rester coincé dedans. Le plus dur était a faire maintenant.

Il traversa les pièces comme une ombre, glissant, furetant, aucun sons, aucun mouvement n’était perceptible depuis l’étage du haut ou se trouvait sans doute l’un de ses tortionnaires. Néo monta les marches sans se presser le moins du monde. L’une des chambres attira son attention. Le poster affichait dessus le laissait aucun doute sr l’identité de son occupant. Elle était entrouverte, on pouvait entendre un faible ronflement, il devait dormir de ses deux oreilles sans se douter une seule minutes de ce que Néo lui réservait. Cric Crac Croc. Et plus de cou ! Croc Crac Cric et plus jambe droite ! Emporté par la douce frénésie de la vengeance Néo avait on ne sait comment réussi a immobiliser son adversaire, plaquant sa main sur sa bouche et utilisant le reste de son corps pour l’empêcher de se débattre. Il avait planté ses dents dans la chair molle, imitant ainsi le chien qui avait eut l’audace de l’attaquer. L’autre idiot se débattait du mieux qu’il pouvait, mais le poids de Néo et le fait qu’il n’était pas encore assez réveillé pour utiliser pleinement ses capacités physiques jouaient en sa défaveur. Bientôt il cessa de remuer, ses membres retombèrent sur les draps tandis que Néo fouillait le trou béant et ensanglanté. Il ne reprit ses esprit qu’après avoir avalé un morceau d‘artère. Un haut le cœur l’obligea a bondir hors de la chambre et a s’enfuit très loin du lieu de son forfait. Etrangement il ne ressentait aucune honte, ni même de la culpabilité…C’était assez effrayant…

Le lendemain matin il croyait encore avoir rêver, avait il vraiment fait ça ? Était ce bien lui qui avait si goulument et de manière assez cruel bouffé son camarade, bien que celui soit un grand idiot et un naze de première catégorie ? Et puis pourquoi avait il tellement adoré cette sensation ? Ce sang qui affluait dans sa bouche, ce gout métallique et ce petit quelque chose qui ne saurait définir que plus tard, la saveur qu’un gel douche laissait sur la peau. Il en tira une certaine fierté dissimulé ainsi qu’un sentiment de toute puissance. Ses dents étaient devenues ses armes de prédilection. Lui qui d’ordinaire ne les lavait qu’une fois par jour commença a être au petit soin avec elles. Plus les années passaient plus il devenait enragé, plus il devenait ce jeune homme mignon a croquer…La soif de sang et de chair qu’il pouvait ressentir en voyant une personne c’était peu à peu développée jusqu’à devenir une fonction essentielle. Il voyait une jeune fille dans la rue ? Elle sentait bon ? Elle devait donc être délicieuse. Et cric et crac et croc plus de bras.

Il sortait de plus en plus souvent, il faut dire qu’a la maison les rapports étaient de plus en plus tendus. Leur mère ne les regardait presque plus, elle mettait sur le dos de ces deux fils le fait qu’elle ne puisse plus vivre sa vie de prédatrice et l’amour que lui portait son mari l’irritait davantage. Lui pauvre ahuri lui trouvait milles excuses et chérissait ses enfants au delà de toute mesure. S’il se rendait compte que son ainé préférait désormais la viande crue et qu’il rentrait parfois la chemise couverte de sang il ne disait rien, se contentant de lui dire brièvement de ne pas faire de trop grosses bêtises quand il sortait. Alex quand a lui était toujours celui que l’on protégeait le plus, mais c’était aussi le seul a savoir ce que faisait son frère quand il partait, il savait en profiter. Lui ne voyait pas de mal a ce que Néo aille « rendre visite » a des enfants qui l’embêtaient dans la cour de récréation et pour le grand frère il était normal qu’il protège son cadet.

Néo Wiliams allait bientôt fêter ses 21 ans, la vie s’écoulait a son rythme depuis plusieurs années déjà. Pour cette occasion toute la famille était réunie, les quatre membres principaux. Le papa, la maman et les deux enfants. Ils sont mignons, ils sont charmants. Regardez comme la femme est bien habillée ! Regardez comme le père est fière. Regardez…

-Dis moi maman…Tu as changé de parfum non ?

-Oui. Pourquoi cette question ? Tu ne l’aimes pas ?

-Si si. Je l’adore même. Tu sens très très bon.

Cric crac croc…Miam miam. Quel beau cadeau d’anniversaire…