Caractère Têtue. Susceptible. Franche. Distraite. Possessive. Idéaliste ~

Kanori est une jeune fille plutôt petite. D’ailleurs, si vous le lui faites remarquer, elle risque probablement de lâcher un petit soupir, suivit d’un petit sourire en coin. L’habitude, probablement. Il faut dire qu’elle a souvent été charriée à ce propos, et que ça ne la dérange plus vraiment. Cependant, ne vous avisez pas de l’emmerder pour ensuite lui dire que « Les plus petits sont les plus mignons », au risque de l’agacer. Les petits moches, ça existe, et c’est tout sauf mignon. Heureusement, Kanori, elle, se trouve être très jolie. D’ailleurs, elle ne s’en rend pas vraiment compte. En effet, personne ne peut nier le fait que Kanori est charmante. Certains utiliserons même les mots « belle » ou « carrément canon » afin la décrire. Et cela ne la dérange pas. La jeune fille possède une jolie silhouette, ayant ce qu’il faut, là où il faut, et son visage ne laisse pas les gens indifférents. Cependant, Kanori a un mal fou à réaliser ce qui la rend si … Craquante. & Elle ne se rend pas compte du charme qu’elle dégage. Bien entendu, elle sait jouer de ses atouts & attirer l’attention des gens, surtout lorsqu’une personne en particulier lui plaît, mais elle ne comprend pas vraiment ce qu’ils lui trouvent.

Kanori ressemble quelque peu à une petite poupée de porcelaine. Le teint de sa peau est très clair, sans être pale pour autant. De plus, quelques jours au soleil et sa peau devient un peu plus dorée, révélant quelques taches de rousseurs sur son joli nez pointu ainsi que sur les haut de ses joues. Des traits fins, un visage d’ange malicieux … Elle est « à croquer » ! Et encore, c’est peu dire. La jeune fille possède de longs cils expressifs ainsi qu’un regard séduisant et pétillant, ce qui ne la rend que plus jolie. Si vous la connaissez un peu, vous remarquerez très vite que toutes ses émotions se lisent sur son visage. Son regard brillant, les moues de son visage …

En ce qui concerne sa tenue vestimentaire, Kanori ne se prend absolument pas la tête et porte absolument tout ce qui lui plaît. Elle affiche une nette préférence pour les jupes courtes & pour les choses simples qui lui vont comme un gant. Mais il lui arrive également de porter des fringues un peu plus trash et visuels. De toute manière, que ce soit un jean, une robe distinguée, un slim ou un débardeur bon marché : tout lui va comme un gant.

Kanori est une jeune fille au caractère compliqué. Il n’est pas vraiment difficile de la cerner, cependant elle n’a pas un caractère facile. Sympathique et de bonne humeur, la jeune fille gagne très facilement l’estime et la sympathie des gens. Mais attention : Pour elle, parler à quelqu’un ne signifie pas pour autant que cette personne est son amie, et encore moins qu’elle l’apprécie. Pas très sociable, la jeune fille aura tendance à attendre que les autres viennent vers elle pour sympathiser, et ne fera pas – ou alors très rarement – le premier pas. Pourtant, c'est le genre de fille qui adore s’amuser, déballer des conneries à longueur de journée et que la plupart des gens qualifieraient d’extravertie. Comme tout le monde, il lui arrive aussi d’avoir des sautes d’humeurs. Dans ces cas-là, elle risque de se montrer mystérieuse - voir froide et distante - avec les autres. Mais ce n’est qu’une façade, un moyen d’échapper aux questions déplaisantes. & Malgré le fait que Kanori soit une jeune fille adorable, il vaut mieux éviter de l’énerver. Eh oui, lorsqu’elle est de mauvaise humeur : on le sent passer.

Loin d’être parfaite, Kanori se cherche toujours des défauts. Jalouse, Possessive, susceptible & j’en passe… A vrai dire, elle n’a pas un caractère très facile. La plupart du temps, la jeune fille a de la peine à se contenir. D’ailleurs, un rien la rend drôlement expressive. Colère ou tristesse, joie ou désarroi, ses émotions la trahissent toujours – ou presque. De nature impulsive, Kanori agit ou parle très souvent sans même penser au quelconque impact que cela pourrait avoir. Elle est extrêmement franche et n’hésitera pas à vous dire ce qu’elle pense, que cela vous plaise ou non. & Si vous lui tapez sur les nerfs, elle ne tardera pas à devenir antipathique. Elle vous fera clairement comprendre que vous l’emmerdez, ou qu’elle est fâchée, et ce à grand coups de sarcasmes et d’ironie, finissant parfois s’énerver carrément (Autant dire qu’elle prend facilement la mouche…). Ho, et si une personne a qui elle tient l’énerve, elle perd totalement le contrôle & ne mesure absolument plus ce qu’elle dit. De plus, Kanori déteste admettre qu’elle a tord, ou devoir mettre son égo de côté.

A vrai dire, Kanori est tout sauf une jeune fille modèle. Elle adore braver les interdits et se montre toujours prête à en assumer toutes les conséquences. Elle essaie simplement de ne rien rater de sa jeunesse, de vivre à 100%. C’est le genre de fille qui se lasse facilement. Elle a besoin d’action, de changement. C’est sa façon à elle de vivre pleinement sa vie sans s’ennuyer, de ne pas avoir l’impression d’avoir une existence totalement plate et inintéressante. Cependant, elle sait se montrer raisonnable & éviter certains ennuis inutiles.

De nature plutôt calme lorsqu’elle est seule, Kanori se voit être incroyablement excitée lorsqu’elle est avec des gens, voir même carrément insupportable. Certains diront que c’est un moyen comme un autre d’attirer l’attention, d’autres qu’elle est simplement trop bavarde. Une vraie fille, très chiante en somme (& elle aime ça : D). La jeune femme est également du genre à facilement se prendre la tête & à douter. (3615 je me monte la tête pour rien Bonjouuur ~), probablement parce qu’elle a trop souvent été manipulée & déçue.

Lorsqu’elle a une idée dans la tête, n’essayez même pas de l’en dissuader, elle est trop têtue. Cependant, Kanori est aussi très naïve, voir même manipulable. Pourtant, elle sait aussi se montrer sournoise et manipuler les autres, mais seulement lorsqu’elle en a décidé ainsi. Le reste du temps, Kanori est plutôt du genre à s’accommoder – sans pour autant se laisser marcher sur les pieds. Souriante et de bonne humeur, elle n’est pas lunatique et n’aime pas faire la tête. Du moins pas « vraiment ». Lorsqu’elle s’engueule avec une personne à qui elle tient, ça la rend malade. Elle ne l’avouera pas, par soucis de fierté trop élevée …, mais elle déteste ça. Par contre, elle n’a aucun problème à s’engueuler avec quelqu’un dont elle n’est pas proche.

Des rêves pleins la tête, Kanori est idéaliste. Mais désillusionnée, aussi. Elle ne croit plus en grand-chose et sa confiance en les autres est très limitée. (Et, même si elle se donne parfois de grands airs, sa confiance en elle aussi…) Facilement distraite, Kanori est une jeune fille très maladroite. Elle met facilement (très facilement : D) les pieds dans le plat & fais pas mal de conneries.

Je ne sais absolument pas à quoi vous vous attendez en commençant cette histoire. En tout cas, une chose est sûre : elle ne commencera pas par « Il était une fois ». Soyons réalistes, les contes de fée, ça n’existe pas. Ca n’a jamais existé. Les belles histoires d’amour entre une princesse en détresse et son beau prince courageux sont racontées aux enfants afin de leur mettre des rêves pleins la tête, de leurs faire croire à une vie meilleure. & Bien que les contes soient bourrés de moralités, il n’en demeure pas moins qu’ils finissent généralement bien. Trop bien. « & Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Un beau château, des gosses, un paquet de fric. Le réveil est dur, pas vrai ? Dans la vie réelle, les choses sont totalement différentes. S’en rendre compte, c’est … Décevant. Ouais, c’est ça, décevant. Les histoires sont moins fascinantes, moins pailletées. Moins heureuses, aussi. Pourtant, toutes les histoires méritent d’être racontées, non ? Que ce soit de belles histoires qui finissent bien, ou des histoires comme la votre, ou comme celle que vous êtes sur le point de découvrir.

Kanori Hasegawa n’a jamais eu une jolie petite vie toute rose. Mais elle ne s’en est jamais plainte. De toute manière, elle n’avait jamais cru aux contes de fées.

Née de l’union entre une française et un japonais, Kanori Hasegawa vit le jour au sein d’une famille heureuse. Ses parents étaient fous l’un de l’autre, et l’arrivée de leur petite fille les remplissaient de joie. Je pense qu’il est possible de dire que Kanori a eu une jolie vie de famille durant quelques années. Une vie de famille heureuse, même. Seul hic ? Elle n’en garde aucun souvenir.

Les parents de Kanori Hasegawa formaient un couple ordinaire. Elle, jeune femme de caractère qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. & Lui, jeune homme attentionné et drôle, un peu plus âgé que sa femme. Le petit couple ne vivait pas dans le luxe, mais cela ne les dérangeaient pas. Ils n’avaient jamais aimé les chichis & les choses compliquées. Le stricte nécessaire leur suffisait, et ils vivaient bien. Jusqu’à ce que leur fille atteigne l’âge de deux ans, leur vie fut presque parfaite. Presque, oui. Après tout, rien n’est vraiment parfait, non ? Quoi qu’il en soit, à ce moment là, leur famille était encore en un seul morceau. Jusqu’à ce que la maladie s’en mêle. La faute à pas de chance, me direz-vous. Sûrement. Ou quelque chose qui se rapproche du destin, car les choses n’arrivent jamais par hasard. Du moins, c’est ce que Kanori pense aujourd’hui. Alors qu’elle avait tout juste atteint ses quatre ans, Kanori perdit sa Maman. & Monsieur Hasegawa, sa femme. Un Cancer. Etant donné le bas âge de sa fille, Monsieur Hasegawa eut beaucoup de mal a expliquer la mort de sa femme à celle-ci. D’autant plus que cet événement l’avait vraiment bouleversé. Kanori ne retint qu’une seule chose, sa Maman était morte, et elle ne la reverrait jamais. Son père, quant à lui, tenta d’enterrer son chagrin sous une masse de travail, et partit de plus en plus souvent à l’étranger, faisant garder Kanori par des nounous en tout genre. Il ne supportait plus de voir sa fille, car celle-ci lui rappelait trop Madame Hasegawa. Toutes les excuses étaient bonnes pour ficher le camp, et pour éviter de trop s’attacher à la petite. Après tout, elle pourrait disparaître à tout moment, elle aussi.

Les années passèrent, et le père de Kanori devint un homme dur, presque insensible. Insensible, et obsédé par l’argent. A force de monter en grade dans son entreprise et de travailler comme un forcené, le père de la jeune fille finit par devenir très riche. Il acheta une villa énorme, multiplia les achats suprficiels, et les aventures avec des femmes. Quand il n’était pas en voyage, Monsieur Hasegawa restait dans la villa, histoire de ne pas ‘vraiment’ laisser sa fille seule. Il ramenait ses conquêtes à la maison et ne sortait pas beaucoup de son bureau. Puis, lorsque Kanori atteignit l’âge de douze ans, celui-ci estima qu’elle était en âge de survivre toute seule, et il partit vivre à l’étranger, lui laissant la villa.


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« KANORI ! Ramène toi, et vite ! »

La musique à fond dans le salon, Kanori n’entendait absolument rien. Rien, sauf sa Playlist du moment, évidemment. Son père s’égosillait donc sans succès. Elle ne l’entendait pas. D’autant plus qu’à cet instant, Kanori était en mode « Je fais la folle dans le salon ». Vêtue uniquement de son tee-shirt de nuit, trois fois trop large pour elle, elle sautillait d’un côté à l’autre de la pièce, tandis que son amie Allyson était assise sur le canapé, ricanant en la voyant s’agiter ainsi. Autant dire que Kanori ne s’attendait absolument pas à une visite de son paternel. Pas avant des mois, en tout cas. En effet, le père de Kanori était à présent PDG (ou quelque chose dans ce goût là… & elle s’en fichait un peu), et il ne passait que … Disons … Deux jours par an à la maison ? Histoire de vérifier que tout se passait bien. Ou plutôt, histoire de feindre une once d’intérêt pour sa fille.

Kanori avait vécu seule depuis l’âge de douze ans. Son père la laissait vivre sa vie comme elle le voulait. Sauf deux jours par an, où il passait vaguement. Histoire de hurler un coup, de filer un bon paquet de pognon à sa fille, et de repartir à la vitesse de la lumière avec l’une de ses nombreuses copines siliconée. Plutôt sympa, comme père, non ? De toute façon, Kanori était bien contente de ne plus le voir. Elle avait vécu avec lui dans cette maison jusqu’à son 12ème anniversaire. Passé cette date, Monsieur Hasegawa c’était fait la malle, « pour faire affaire » à l’étranger, mais surtout pour être enfin débarrassé de sa fille, avec qui il ne s’était jamais entendu. Cependant, il se sentait obligé de venir une à deux fois par an – sans prévenir, forcément – afin de vérifier si sa maison était encore en bon état, profitant de l’occasion pour amadouer sa fille avec de l’argent. Argent que Kanori n’utilisait quasiment jamais, en fait. Elle le mettait de côté, ne sachant pas trop quoi en faire, et se contentait de sa petite paie de serveuse pour manger, et s’habiller.

Je vous vois venir. « Ho putain c’est trop cool ! ». Une villa (Ou devrais-je dire « énooooorme villa ») pour elle toute seule, de l’argent à gogo, pas de parents sur le dos … Ouais, vraiment cool. Mais parfois ennuyeux, aussi. Heureusement, Kanori avait trouvé une colocataire. D’ailleurs, celle-ci n’était pas des plus communes : D

Allyson Wolfgang. Grande, ténébreuse, qui obtient toujours ce dont elle a vraiment envie. Cette fille là avait débarqué, un soir d’orage, dans la villa de Kanori. Par effraction, évidemment. Kanori, ayant entendu du bruit, était descendue dans l’une des pièces principales de la maison, et elle y avait trouvé une inconnue, étendue sur le sol, pleine de sang. Autant dire qu’a première vue, elle avait eu très peur. L’inconnue semblait prête à tomber dans les pommes. Elle n’arrivait même plus à se relever pour fuir. Kanori s’approcha doucement d’elle, afin de voir la gravité de sa blessure. Elle eut un haut le cœur en voyant tout ce sang, mais elle reprit son calme, et partit chercher de quoi soigner la jeune louve. Jeune louve qui ne semblait pas du tout en confiance. Elle grognait, mais de toute façon, elle n’avait pas la force de partir. Kanori nettoya avec application la plaie de l’intruse, retira la balle qui l’avait touchée, et lui fit un bandage du mieux qu’elle put. La louve, très fière, se redressa avec difficulté et articula un petit « Merci … ». Kanori s’apprêtait à répondre, mais la police vint sonner à sa porte, à la recherche de la jeune fille qui se trouvait dans son salon. Kanori leur répondit que personne n’était venu, et ils partirent sans faire d’histoire. A son retour auprès de la jeune louve, Kanori & Allyson firent vraiment connaissance. Après cela, Allyson resta d’abord quelques jours chez Kanori, afin de reprendre des forces. Puis ces quelques jours devinrent des semaines, et des mois … jusqu’à ce Kanori demande à Allyson si elle voulait bien rester vivre avec elle.

« Kanori … Baisse cette musique ! & Puis, qu’est-ce que c’est que cette tenue ? & tout ce bordel, là ?! »

Kanori se stoppa nette. La brosse à cheveux qu’elle tenait dans la main en guise de micro tomba sur le sol, tandis qu’Allyson éteignit la musique afin d’éviter à sa colocataire que son père ne s’énerve encore plus. La maison n’était pas sale, mais il faut avouer que beaucoup de choses traînaient, ça et là. Des revues, quelques canettes de bières vide, certains fringues, et deux ou trois paquets de sucreries. Les deux jeunes filles n’étaient pas très ordonnées, il faut l’avouer, cependant, ce n’était pas sale. & il arrivait parfois que le chenis s’accumule, et qu’elles ne rangent pas tout de suite. (La flemme, vous connaissez ?). Quoi qu’il en soit, Monsieur Hasegawa semblait plutôt mécontent.

« Eh bien … Bonjour papa. Ravie de te voir … »
« Fais un effort de politesse, et va t’habiller, tu veux ? Tu es indécente. »

Kanori détestait ça, que son père débarque sans prévenir. Et qu’il ose, par-dessus le marché, l’engueuler alors qu’il ne se préoccupait jamais d’elle. Il n’avait même pas adressé un seul mot à Allyson. Celle-ci afficha un petit sourire mesquin, avant de glisser un « Bonjour » & de disparaître dans l’une des nombreuses pièces de la villa. Autant dire qu’Allyson n’aimait pas du tout le père de Kanori. Elle ne lui avait jamais réellement parlé, mais si cela avait du arriver, les choses se seraient plutôt mal passées. Elle fila donc tranquillement, afin de ne pas s’emporter.

Kanori soupira. Si son père avait la moindre idée de qui était cette fille, il l’apprécierait encore moins. Car, en plus d’être la meilleure amie de Kanori, Allyson était également celle qui l’avait poussée à rejoindre un gang. Le gang Verity, pour être précis. En ville, il existait de nombreux gangs, mais les « Verity » & les « Fairy Tale » étaient de loin les plus populaires. & Les plus grands rivaux, aussi.

Tandis que son père s’installait sur une chaise de la cuisine, repoussant du bout des doigts un paquet de Cookies vide comme s’il s’agissait de la pire chose qui existe au monde, Kanori monta dans sa chambre, afin de s’habiller.

Poussant la porte de sa chambre, la jeune fille se dirigea directement vers son armoire, plongeant le nez dans ses tiroirs en ronchonnant. Pourquoi débarquait-il toujours à l’improviste ? Quel emmerdeur. Kanori, appliquée à fouiller dans ses tiroirs à la recherche de vêtements (Oui, comme toute fille, elle ne trouvait jamais rien à se mettre, même si son placard était plein à craquer), ne remarqua pas que quelqu’un se trouvait dans sa chambre. Et lorsque cette personne posa ses mains sur ses hanches, la jeune fille sursauta, mais elle ne cria pas. A vrai dire, elle avait l’habitude. Sans même tourner la tête, elle s’adressa à l’ "intrus".

« Kôta … Combien de fois devrais-je te répéter de ne pas faire ça ? »

Des frissons parcoururent le corps de la jeune fille lorsque le garçon laissa glisser ses mains le long de son dos, soufflant un « Bonjour » malicieux à son oreille avant de déposer un baiser au creux de sa nuque. Kanori se retourna doucement et se hissa sur la pointe des pieds afin d’embrasser le garçon, enroulant ses bras autour de son cou.

« Mon père est en bas. Tu tombes plutôt mal, je dois m’habiller. & Le renvoyer d’où il vient le plus vite possible. »
« Mon tee-shirt est très bien … & Puis, t’es plutôt sexy, comme ça »

Kôta plongea son regard dans celui de Kanori. La jeune fille se mordit la lèvre et se dégagea de son étreinte avec difficulté afin de continuer à farfouiller dans ses tiroirs. Elle y trouva rapidement des vêtements qui feraient l’affaire. Un jean simple, et un débardeur noir. Son père ne trouverait rien à redire là-dessus. Kanori enfila sans peine son pantalon, mais lorsqu’elle retira son tee-shirt de nuit afin de mettre son débardeur, Kôta la plaque contre son meuble. Il avait envie d’elle, Encore. Kanori eut quelques difficultés à le repousser, mais elle le fit quand même. A contrecœur, évidemment.

« Reste caché, il vaudrait mieux qu’il ne te voie pas ! Je n’aurais jamais cru que je te remercie un jour d’entrer par la fenêtre ! Tu bouge pas, hein ? »

Kôta n’entrait jamais par la porte d’entrée. Il ne voulait pas se retrouver face à Allyson. Il la détestait. A vrai dire, il était plutôt normal que ces deux là ne s’aiment pas. Kôta était le leader du gang adverse au gang de Kanori & Allyson. Le leader des « Fairy Tail ». Kanori aurait elle aussi dû faire la misère à ce garçon, mais c’était impossible. Tout avait commencé un soir où elle était sortie seule, faire la fête… Autant dire que le courant avait tout de suite passé entre eux. Un garçon, du genre pas très net, qui en était probablement à son cinquième cocktail, avait draguée la jeune fille. Evidemment, celle-ci ne s’était absolument pas gênée pour le repousser. Sans trop de problèmes, d’ailleurs. Cependant, lorsque deux autres garçons étaient venus au secours du dragueur, Kanori s’était vue quelque peu … dépassée par les événements. Heureusement que Kôta était venu à son secours. Quelques verres plus tard, la soirée s’était terminée dans la chambre de Kanori. & Le lendemain matin, voyant le tatouage des « Fairy Tail » sur le bras du mec se trouvant dans son lit, Kanori n’avait absolument pas su comment réagir. Se laissant emporter par ses émotions, elle avait piqué une crise & s’était énervée. Après cela, elle n’avait pas revu Kôta durant plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’elle se retrouve à la même soirée que lui, et qu’ils se retrouvent à nouveau seuls… Pour terminer, une fois de plus, au lit. C’était … Comme un cercle vicieux. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de lui. Et une chose en entraînant une autre … Elle avait finit par tomber amoureuse de lui. Follement amoureuse. Sans oser le lui dire.

Kanori descendit les escaliers quatre à quatre afin de rejoindre son père à la cuisine. Mais tout ce qu’elle y trouva fut un mot griffonné à la va vite sur une feuille d’agenda. « Essaie de ranger tout ce foutoir, d’être présentable, et range bien cette enveloppe »
Kanori saisit d’une main distraite l’enveloppe se trouvant sur la table sans même l’ouvrir. Elle savait parfaitement ce qu’elle contenait. Du liquide. Soulagée qu’il soit partit, la jeune fille ralluma la musique, et fila rejoindre son amant dans sa chambre. Elle menait une vie plutôt chouette, quand même. & Elle comptait bien en profiter ~

Prénom : Meghann
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